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Forum du petit sténographe Forum d'échange et d'entr'aide autour de la sténographie
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Dannie
Inscrit le: 03 Juil 2008 Messages: 236 Localisation: SEINE MARITIME
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Posté le: Ven 09 Oct 2009 3:36 pm Sujet du message: |
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Voilà les corrections sont faites. J'avais vu en outre mais je n'ai pas du valider la correction faite en ligne.
Je poste la suite pour le plaisir mais je ne pourrais pas m'en occuper avant lundi même si j'avoue l'avoir lu quand même. Il est moins fier Monsieur Chalard à la fin ^ ^
Bon WE à tous.
Dannie
_________________ Sténographiquement votre, |
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Dannie
Inscrit le: 03 Juil 2008 Messages: 236 Localisation: SEINE MARITIME
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Posté le: Ven 09 Oct 2009 3:40 pm Sujet du message: |
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et pour les lecteurs en sténo Prévost Delaunay voici aussi la page 54
A lundi
_________________ Sténographiquement votre, |
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lepetitstenographe Site Admin
Inscrit le: 18 Mai 2006 Messages: 721 Localisation: Rennes
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Posté le: Sam 10 Oct 2009 3:09 pm Sujet du message: |
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Je viens de rectifier le dernier mot de la page 52 (j'ai au lieu de je) pour coller avec le début de cette page 53 :
…désormais le privilège d'être considéré par vous comme inculpé. Gagné visiblement par l'impuissance, monsieur Chalard tambourina son sous-main du bout des doigts.
- Quel fut, répéta-t-il en détachant chaque syllabe, l'emploi de votre temps dans la soirée du vingt décembre dernier.
Monsieur Duchâtel regarda le magistrat en hochant la tête. Il parut, du moins à en juger par l'expression de son visage, éprouver pour lui la plus grande pitié. Il sourit avec tristesse et indulgence.
- Monsieur, articula-t-il longuement, sans manquer de respect à la justice, dont vous êtes un si éminent représentant. Je pourrais m'amuser un peu à vos dépens…
Monsieur Chalard eut un haut-le-corps. L'ingénieur dont le sourire se fit plus indulgent encore reprit :
- M'amuser à vos dépens en vous fournissant des réponses telles que vous les entendez, ce qui aurait pour effet de confimer vos présomptions, que dis-je, vos certitudes. Mais je suis un homme sérieux, au surplus, je sais la valeur du temps, du vôtre et du mien. Aussi n'attendrai-je pas davantage pour vous faire des aveux complets.
Il se tourna vers le jeune homme livide à la tignasse laineuse.
- Surtout, monsieur le greffier, dit-il, ne perdez pas une bribe de ce que je vais vous dire. Vous pouvez même le sténographier si vous possédez les connaissances nécessaires.
- Ceci est parfaitement incorrect, remarqua monsieur Chalard.
- Je m'excuserai donc et commencerai sans préambule : le vingt décembre dernier monsieur Duchâtel sortit un peu après dix-sept heures trente de son bureau de la rue de Berne. Il prit place dans son auto et se fit conduire au numéro douze de la rue Brémontier où il habite. Il monta chez lui, s'habilla pour le voyage, fit faire ses valises par son domestique, écrivit quelques lignes, donna quelques coups de téléphone à ses amis et vers dix-neuf heures quarante, remontant dans son auto, se fit conduire au restaurant Larue où il avait résolu de dîner et où il arriva à dix-neuf heures cinquante.
Monsieur Duchâtel prit un temps avant de poursuivre :
- Bien qu'il se prétende assez bien organisé, bien qu'il se targue de ne rien oublier et montre de la mauvaise humeur lorsqu'on lui démontre le contraire, monsieur Duchâtel est parfois le plus étourdi des hommes. A peine arrivé au restaurant, il s'aperçut qu'il avait tout simplement oublié de prendre son passeport. Il résolut donc de retourner immédiatement chez lui, comme il pensa que son chauffeur était déjà reparti, comme d'autre part il se trouvait près de la porte du restaurant donnant sur la place de la Madeleine, c'est par là qu'il sortit le plus naturellement du monde en quête d'un taxi. Il le trouva sans trop de peine et se fit conduire…
Une fois encore, monsieur Duchâtel s'interrompit :
- Et se fit conduire, demanda avec impatience monsieur Chalard…
- Douze rue Brémontier, monsieur le juge. Il fit attendre le taxi devant la porte, monta chez lui où son retour inopiné causa quelque surprise à son dévoué valet de chambre, prit son passeport, et se fit reconduire chez Larue où il dîna de fort bon appétit ma fois dans bien qu'il fût d'assez méchante humeur en raison du voyage qu'il était forcé d'entreprendre alors qu'il avait tant à faire à Paris. A vingt et une heure dix, son repas terminé, il sortit sur la rue Royale, fit quelques pas en fumant un excellent cigare et , lorsque son chauffeur fut de retour, il reprit place dans la voiture qui, peu après, le déposait à la gare de Lyon.
L'ingénieur avait parlé avec tant de calme et sur un ton si narquois que le magistrat fut un peu décontenancé. Pourtant il ne pouvait accepter que les paroles qu'il venait d'entendre exprimassent la _________________ http://perso.wanadoo.fr/lepetitstenographe
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Dernière édition par lepetitstenographe le Mer 14 Oct 2009 5:57 pm; édité 1 fois |
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lepetitstenographe Site Admin
Inscrit le: 18 Mai 2006 Messages: 721 Localisation: Rennes
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Posté le: Sam 10 Oct 2009 4:27 pm Sujet du message: |
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Dans la foulée, je tente la 54 :
… vérité. D'abord, c'était chez lui une question de principe : toute personne (il disait tout individu) qu'il convoquait à titre quelconque et qui se disait innocente ou n'accusait pas quelqu'un mentait. Au surplus, il n'admettait point qu'une instruction menée par ses soins selon ce qu'il appelait les règles de l'art s'écroulât.
- C'est tout ce que vous avez à dire ? demanda-t-il, glacial.
- Mon Dieu oui, monsieur le juge, absolument tout.
- Nous allons donc vous confronter avec le chauffeur de taxi qui vous a conduit de la place de la Madeleine au coin des rues de Berne et de Pétrograd.
- Où je descendis affublé d'une fausse barbe.
Monsieur Chalard se tourna vers son greffier :
- Veuillez faire entrer le chauffeur, monsieur Pignot, ordonna-t-il.
Le jeune homme à la tignasse laineuse se leva. Il n'a pas été touché par la convocation que vous m'avez donnée, ordre hier soir de lui faire porter ce matin monsieur le juge, bredouilla-t-il, l'inspecteur qui avait été chargé de cette mission m'a rendu le papier en me disant que depuis six jours le témoin n'avait pas reparu à son hôtel.
- Est-ce qu'on est allé à la compagnie où il travaille ?
- Oui, monsieur le juge, il y est inconnu.
Monsieur Chalard dont les oreilles et les pommettes prirent soudain une chaude teinte amarante frappa sur la table.
- Pourquoi, demanda-t-il d'une voix tremblante de colère, ne m'en avez-vous pas rendu compte ?
Les paupières enflammées de monsieur Suret battirent.
- Vous m'avez formellement interdit de prendre l'initiative de vous adresser la parole, monsieur le juge. J'ai obéi, moi.
Monsieur Duchâtel avait suivi la scène avec l'intérêt que l'on devine. Ce greffier ne doit pas s'amuser tous les jours, pensa-t-il en regardant tour à tour le malheureux scribe et son supérieur qui, ne sachant comment poursuivre une attaque dont il commençait à se rendre compte qu'elle le conduisait à la défaite, fouillait maintenant avec fébrilité pour se donner une contenance, le dossier ouvert devant lui.
- Si j'avais fait fausse route, se disait-il mentalement… tout au moins en croyant cet individu coupable car pour la donzelle elle est "bonne" et ne m'échappera pas. "Si le Pignot m'avait mystifié" Dans quel but ? Aussi pourquoi sommes-nous forcés de travailler dans de telles conditions, pourquoi n'avons-nous pas le droit de mettre sous mandat de dépôt tous les témoins que nous faisons comparaître et de les conserver sous les verrous jusqu'à la fin de l'instruction ? Des choses semblables ne pourraient pas se produire. Ah, quel pays ! Quelle époque !
- Vous paraissez bien ennuyé, prononça sur le ton le plus suave monsieur Duchâtel, croyez que je compatis à votre déception.
- Je n'ai que faire de votre compassion, gronda le magistrat.
- Puis-je me permettre de vous demander ce que vous comptez faire de moi maintenant qu'il semble démontré que mon accusateur sur la déposition duquel vous vous êtes fondé pour élever la jolie pièce montée qui vient de s'écrouler si … malheureusement est un fou, un mystificateur… ou pire encore !
- Vous vous croyez hors d'affaire ricana monsieur Chalard, à qui il en coûtait de s'avouer si vite vaincu.
- Je m'en flatte.
- Des témoins honorables peuvent-ils venir attester la véracité de vos déclarations ?
- Mon domestique ne s'y refusera sans doute pas non plus que Joseph, le maître d'hôtel de chez Larue qui m'a servi à dîner et me connaît depuis dix ans.
- Je les entendrai aujourd'hui, faites le nécessaire pour qu'on les recherche et qu'on les amène ici dans le plus bref délai, ordonna monsieur Chalard à son greffier.
Monsieur Suret rédigea deux ordres de comparution, se leva, vint les faire signer au magistrat et sortit.
- Maintenant monsieur le juge, prononça monsieur Duchâtel, quittant _________________ http://perso.wanadoo.fr/lepetitstenographe
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Dernière édition par lepetitstenographe le Mer 14 Oct 2009 6:01 pm; édité 1 fois |
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Dannie
Inscrit le: 03 Juil 2008 Messages: 236 Localisation: SEINE MARITIME
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Posté le: Lun 12 Oct 2009 11:21 am Sujet du message: |
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boujou tout le monde,
Je vois qu'Yvon a bien travaillé ce WE ce qui a permis à Fanchon de connaître la suite ^ ^
Voici quelques petites corrections pour la page 53 :
Ligne 3 : ce qui aurait pour effet "de confirmer"
ligne 11 : sortit peu après dix-sept heures "trente" de son bureau
ligne 13 : et vers dix-neuf heures "quarante" "remontant" dans son auto
ligne 14 : où il arriva à dix-neuf heures "cinquante"
Petite faute de frappe un peu après : bien qu'il se targue "de ne" rien oublier
Quel emploi du temps précis nous fournit là Monsieur Duchâtel ! J'imagine la tête de Monsieur Chalard.
Je continue avec la page 54 maintenant.
Le chauffeur de taxi a été appelé Pougneau plus haut dans les transcriptions, mais Pignot passe aussi. Faudrait que je vérifie dans les pages d'aide fournies avec le roman.
Ligne 9 : d'une voix trenblante "de colère"
ligne 14 : "se disait-il" mentalement... car pour la donzelle, elle "est" bonne
ligne 17 : à quel pays, "quelle époque" !
ligne 22 : la "véracité" de vos déclarations
Je mets la suite en ligne dans un nouveau billet.
Bonne journée.
Dannie
_________________ Sténographiquement votre, |
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Dannie
Inscrit le: 03 Juil 2008 Messages: 236 Localisation: SEINE MARITIME
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Posté le: Mar 13 Oct 2009 3:32 pm Sujet du message: |
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Oups j'ai oublié de mettre la suite hier. Pour me faire pardonner je mets la suite et sa traduction.
Bonne lecture
Duchatel quittant le ton enjoué et narquois dont-il avait usé jusque là :
- j'ai hâte de m'entretenir avec vous du cas de Mademoiselle Yvonne Pierrard, ma secrétaire. Je vous l'ai dit tout à l'heure, j'ai l'intime conviction qu'elle est innocente et que son arrestation n'est justifiée par rien.
Ce fut le tour du juge de prendre un air ironique.
- Sans doute allez-vous m'enseigner à conduire une instruction !
- Dieu m'en garde.
- et me dicter ce que j'ai à faire.
- loin de moi cette prétention. Je voudrai simplement s'il n'y a pas d'indiscrétion, vous demander comment vous avez été amené à considérer que cette jeune fille a été à une titre quelconque complice du vol et sur quel commencement de preuve vous vous êtes appuyé pour la placer sous mandat de dépôt car je ne puis croire que ce que j'ai lu à son sujet dans les journaux soit la vérité. L'histoire de sa lettre me paraît comme aussi fantaisiste que celle de ma fausse barbe.
Monsieur Chalard eut son rire silencieux. Il prit très patiemment dans son dossier une « grande » (je vois que ça mais comme grand fait grande à notre époque, je sais pas) feuille blanche qu'il tendit à l'ingénieur.
- voici dit-il la preuve de la culpabilité de votre secrétaire. C'est le fragment d'une lettre écrite par elle ainsi qu'elle l'a d'ailleurs reconnu et qui fut trouvé avec d'autres chiffons de papier dans la cheminé du 21 de la rue de Bernes.
Monsieur Duchâtel prit la feuille sur quoi était collé un papier froissé, maculé, irrégulièrement déchiré où on lisait ces mots :
..................... cupée, je ne pourr........................
.................venir vous retrou.........., solée...........
Demain..................moins prise et être................
Monsieur Chalard guettait l'ingénieur.
- Et bien, demanda-t-il lorsque celui-ci eut reposé sur la table la pièce qu'il venait d'examiner. Êtes-vous convaincu maintenant.
- Je suis convaincu que ceci faisait partie d'une lettre écrite par Yvonne Pierrard, du reste la jeune fille l'a reconnu mais de là à admettre sa culpabilité dans le vol il y a un abîme Monsieur le juge, un abîme que je n'ai point comme vous la force ni l'agilité de franchir.
En vérité, il était très troublé. Non point certes que l'idée de la culpabilité d'Yvonne put effleurer son esprit. Non seulement il aurait persisté à la défendre ardemment contre l'évidence, contre ses propres aveux mais encore il aurait en son âme et conscience continué de la croire innocente même s'il s'était trouvé en présence de documents autrement importants, autrement significatifs que ce chiffon de papier. Ce qu'il ne parvenait pas à discerner c'est comment ce fragment de lettre avait pu être découvert chez l'individu qui lui était certainement le voleur. Il y avait là un mystère qu'il n'arrivait pas à élucider et qui l'irritait comme tout ce qu'il ne pouvait pas comprendre.
- Comment ma secrétaire a-t-elle expliqué qu'une lettre d'elle ait pu finir au main du locataire du 21 de la rue de Bernes ?
- Elle ne l'a pas expliquée car elle fut prise d'une sorte de crise immédiatement après _________________ Sténographiquement votre,
Dernière édition par Dannie le Jeu 15 Oct 2009 8:50 am; édité 1 fois |
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Dannie
Inscrit le: 03 Juil 2008 Messages: 236 Localisation: SEINE MARITIME
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Posté le: Mar 13 Oct 2009 3:35 pm Sujet du message: |
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Et en exclusivité pour les Prévost Delaunistes, la page 56.
Bonne soirée à tous.
Dannie
_________________ Sténographiquement votre, |
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lepetitstenographe Site Admin
Inscrit le: 18 Mai 2006 Messages: 721 Localisation: Rennes
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Posté le: Mer 14 Oct 2009 6:17 pm Sujet du message: |
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Bonjour,
Décidément, j'étais fâché avec les heures dans la page 53 !
Pour la page 55
quittant le ton enjoué et narquois dont-il avait usé jusque là
pour la grande feuille blanche, je pense comme toi, quelques règles ont changé
un abîme que je n'ai point comme vous la force ni l'agilité de franchir.
Il y avait là un mystère qu'il n'arrivait pas à élucider et qui l'irritait comme tout ce qu'il ne pouvait pas comprendre.
Et je me lance pour la page 56 :
…son aveu et depuis je ne l'ai pas fait amener devant moi. Les quelques jours de retraite qu'elle subit lui seront sans doute salutaires, et je suis persuadé que lorsqu'elle s'asseoira de nouveau sur la chaise où vous voilà, elle aura compris qu'il serait tout à fait bouffon de sa part de continuer à nier l'évidence… Le garde parut :
- Monsieur le juge, dit-il en portant la main à la visière de son képi, les deux inspecteurs viennent d'arriver, ils amènent les témoins.
- Votre domestique et le maître d'hôtel, expliqua monsieur Chalard à l'ingénieur, puis aux gardes : faites les entrer/
- Ensemble, monsieur le juge ?
- Ensemble.
Les deux hommes parurent. Ils étaient très émus en franchissant le seuil du cabinet. Emus, non seulement parce qu'ils connaissaient comme tout le monde par les journaux les soupçons qui pesaient sur l'ingénieur et l'arrestation de sa secrétaire, mais encore parce que, il faut bien le dire, la façon dont les inspecteurs chargés de les amener au Palais de Justice les avaient arrachés à leur travail avait peut-être manqué de douceur, mais ils furent un peu réconfortés en constatant que, par son attitude, par le sourire qu'il leur adressait, monsieur Duchâtel n'avait rien d'un coupable. Ayant l'un et l'autre décliné leurs nom, prénom, qualité, domicile selon la formule traditionnelle, ils confirmèrent en tout point les dires de l'ingénieur.
- Je vous remercie, leur dit d'un ton sec monsieur Chalard, vous pouvez vous retirer.
Le valet de chambre et le maître d'hôtel sortirent du cabinet à reculons. Resté seul avec celui qu'il avait considéré comme un coupable, et dont l'innocence venait de lui être démontrée, le magistrat avait la rage au cœur. Cette affaire qui s'arrangeait si bien, qui paraissait devoir être la plus glorieuse de sa carrière, cette affaire sensationnelle, aussi bien en raison des circonstances dans lesquelles le vol avait été commis et de la nature des objets dérobés, que par la qualité du principal inculpé, ne tenait plus. Un rêve, un beau rêve s'évanouissait. Monsieur Chalard n'osait lever les yeux sur l'ingénieur dont il sentait le regard posé sur lui.
- Eh bien, monsieur le juge, demanda monsieur Duchâtel.
- Eh bien ?
- Quelle décision prenez-vous à mon égard ?
- Je n'ai pas de décision à prendre… Je vous remercie… vous pouvez vous retirer.
L'ingénieur se leva. Alors le magistrat le dévisagea et, les lèvres frémissantes :
- Mais l'autre… votre secrétaire… ne m'échappera pas elle, son compte est bon.
- Encore vous reste-t-il à l'établir.
Monsieur Chalard eut son rire silencieux :
- Je vous invite à vous retirer dit-il…
Monsieur Duchâtel salua et sortit. _________________ http://perso.wanadoo.fr/lepetitstenographe
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Dernière édition par lepetitstenographe le Jeu 15 Oct 2009 2:36 pm; édité 2 fois |
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Dannie
Inscrit le: 03 Juil 2008 Messages: 236 Localisation: SEINE MARITIME
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Posté le: Jeu 15 Oct 2009 9:09 am Sujet du message: |
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Je viens de reporter les corrections de la page 55.
Pour ce qui est de la page 56, il s'agit bien du mot bouffon qui est inscrit dans les pages d'aide du livre.
Autrement juste un mot oublié :
bouffon de sa part "de continuer" à nier l'évidence (le mot bouffon a dû te perturber ^ ^)
et une petite erreur de mot :
...resté seul avec "celui" qu'il avait considéré comme un coupable...
Je mets la suite en ligne dans la journée.
Dannie _________________ Sténographiquement votre, |
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lepetitstenographe Site Admin
Inscrit le: 18 Mai 2006 Messages: 721 Localisation: Rennes
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Dannie
Inscrit le: 03 Juil 2008 Messages: 236 Localisation: SEINE MARITIME
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Posté le: Jeu 15 Oct 2009 3:00 pm Sujet du message: |
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Le suspense ne durera plus très longtemps puisque notre histoire va bientôt se terminer. Il ne reste plus que 4 pages à traduire et en voici une :
Bonne lecture et bon WE à toi.
Dannie _________________ Sténographiquement votre, |
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monique
Inscrit le: 01 Oct 2006 Messages: 19 Localisation: WARVILLERS (SOMME)
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Posté le: Mar 20 Oct 2009 1:41 pm Sujet du message: le roman d'une sténographe ... |
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en raison de la fin de vie puis du décès de mon papa, je ne suis pas beaucoup venue sur internet tout cet été.
Vous avez plus que bien travaillé.
Mais dites-moi, vous allez vous ennuyer cet hiver quand cette traduction qui touche à sa fin sera terminée.
Et des romans en sténo, j'ai l'impression qu'il n'y en a pas beaucoup d'autres ??
Je vais bientôt pouvoir relire en français cette histoire qui me passionnait beaucoup lorsque je la traduisais en cours.
A bientôt, Monique _________________ Je possède le roman d'une sténographe qui date de quand j'étais au cours ROBERT LEDOUX à AMIENS, de 1964 à 1966, je voulais le faire partager et peut-être trouver une personne qui pourrait m'aider à en faire la traduction ? |
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Dannie
Inscrit le: 03 Juil 2008 Messages: 236 Localisation: SEINE MARITIME
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Posté le: Mar 20 Oct 2009 1:51 pm Sujet du message: |
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Merci Monique pour ton passage.
Je te présente mes sincères condoléances pour ton papa.
Nous avons eu comme toi beaucoup de plaisir à lire ce roman. Comme tu l'as vu, la fin est proche. J'espère que cette relecture tu feras autant vibrer qu'il y a quelques années. ça a été un réel plaisir pour nous.
A bientôt.
Dannie _________________ Sténographiquement votre, |
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lepetitstenographe Site Admin
Inscrit le: 18 Mai 2006 Messages: 721 Localisation: Rennes
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Posté le: Mar 20 Oct 2009 3:49 pm Sujet du message: |
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Bonjour Monique,
Je joins mes condoléances à celles de Dannie. J'espère que la lecture du roman te changera un peu les idées…
Je me lance donc pour le chapitre XII, il y a un mot qui m'échappe (les étoiles ****) et je ne trouve pas la dernière phrase très claire.
Où l'on apprend qui est Gustave Fiquémont.
Depuis qu'il avait appris par la lecture des journaux la marche de l'instruction à laquelle procédait monsieur Chalard, depuis qu'il était convaincu que celui-ci ne lui communiquerait aucun renseignement, monsieur Jovanne s'était dispensé de revoir son collègue. Il continuait à lire attentivement toutes les informations relatives à "l'affaire de la rue de Berne", puisque celle dont il était chargé avait des rapports avec elle, mais loin d'être ébloui et humilié par les vibrillants succès de monsieur Chalard, il les considérait comme précurseurs d'une défaite. C'est ainsi qu'en prenant connaissance de la seconde déposition de François Roget, qu'en lisant les articles relatant le coup de théâtre Pignot et l'arrestation d'Yvonne Pierrard, il avait hoché la tête avec scepticisme en disant : "tout ça me paraît bien trop beau, bien trop rapide, c'est organisé comme une ***, si j'étais à la place de Chalard, je me méfierais".
Et il poursuivit l'étude de son dossier en s'entourant de précautions, d'autant plus grandes que la voie dans laquelle monsieur Chalard était engagé lui paraissait moins sûre. Ce qui tout d'abord n'avait été pour lui qu'une impression, devînt bientôt une certitude. En effet, quelques jours après l'arrestation d'Yvonne Pierrard, monsieur Jovanne reçut de Suisse, d'un de ses informateurs les plus sérieux, une note lui indiquant que l'individu désigné dans plusieurs raports sous le nom de Fiquémont venait de séjourner pendant une semaine à Genève, dans une luxueuse pension de famille où fréquentaient de nombreux étrangers. Il avait quitté la Suisse depuis deux jours pour une destination inconnue.
Ce renseignement attestait non seulement que Fiquémont, ou du moins la personne ainsi appelée, existait vraiment, mais encore qu'elle ne pouvait être confondue avec monsieur Duchâtel. Monsieur Jovanne fut tenté d'aller revoir son collègue et, afin de lui éviter d'être ridicule, de lui communiquer ce qu'il venait de recevoir. Mais, se rappelant l'accueil que monsieur Chalard lui avait fait, ainsi que son manque de parole, il décida tout d'abord "de le laisser patauger un peu", puis comme c'est un excellent homme ignorant la rancune, il ajouta : "Allons, j'ai boudé assez longtemps, il serait cruel de le laisser errer davantage, et éventuellement commettre une nouvelle gaffe. Je le verrai aujourd'hui et lui apporterai un peu de lumière, ce dont il me paraît avoir un bien pressant besoin".
L'après-midi, celui que monsieur Chalard appelait dédaigneusement "le pachyderme hilare" demandait à être reçu par lui. Il ne semblait pas très brillant ni très fier de lui, constata-t-il dès le seuil franchi en remarquant la pâleur et l'affaissement, non voulu cette fois, du pauvre homme barbu, plus mal soigné encore que de de coutume, qui s'éleva péniblement et, d'un geste mou, l'invita à s'asseoir.
- Mon cher collègue, s'écria monsieur Jovanne, avec sa cordialité habituelle, je viens vous revoir à propos de cette affaire dont nous avions parlé au début du mois et , quoique sans reproche vous ne m'ayez pas transmis vos renseignements, je récidive en vous apportant _________________ http://perso.wanadoo.fr/lepetitstenographe
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Dernière édition par lepetitstenographe le Jeu 22 Oct 2009 10:57 am; édité 1 fois |
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Dannie
Inscrit le: 03 Juil 2008 Messages: 236 Localisation: SEINE MARITIME
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Posté le: Jeu 22 Oct 2009 10:43 am Sujet du message: |
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Voici quelques corrections pour la page 57, mais hélas, comme toi je n'ai pas trouvé le mot mystère. Ma seule lecture fait une "avertie".
voici ce que j'ai trouvé :
... puisque celle dont-il était chargé avait "des" rapports avec elle, mais loin d'être ébloui par les "foudroyants" succès...
... et il poursuit l'étude de son dossier en "s'entourant" de précautions...
Manque une petite phrase :
... dans laquelle Monsieur Chalard était engagé lui paraissait moins sûre "Ce qui tout d'abord n'avait été pour lui qu'une impression, devînt bientôt une certitude". En effet, quelques jours...
... une note lui indiquant (petit "de" en trop) ... que l'individu désigné dans plusieurs "rapports"
Petite faute de frappe successive dans la même phrase lu au lieu de "lui" (2 fois) :
... de "lui" communiquer ce qui venait de recevoir mais se rappelant l'accueil que Monsieur Chalard "lui" avait fait...
... je le "verrai" aujourd'hui et lui apporterai un peu de lumière...
... plus mal soigné "encore que" de coutume...
... quoique sans reproche vous "ne" m'ayez pas transmis...
Voilà, je mets la suite en ligne prochainement.
Bonne journée.
Dannie
_________________ Sténographiquement votre, |
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