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Forum du petit sténographe Forum d'échange et d'entr'aide autour de la sténographie
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kimou
Inscrit le: 18 Nov 2011 Messages: 83 Localisation: aube
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Posté le: Jeu 05 Jan 2012 12:59 pm Sujet du message: Re: Abréviation |
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Mimine a écrit: | Bonjour,
Quelqu'un pourrait-il me confirmer que le verbe "être" est bien représenté par une abréviation dans la méthode duployé, c'est à dire "ète".
Je l'ai toujours écrit de cette façon mais j'ai un doute car je vois qu'il n'apparait pas dans la liste des abréviations du site "geocities".
Merci
Mimine |
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oui, parce qu'on supprime le "re" |
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kimou
Inscrit le: 18 Nov 2011 Messages: 83 Localisation: aube
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Posté le: Jeu 05 Jan 2012 1:25 pm Sujet du message: |
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fred a écrit: | En effet.
Pourquoi s'écrit ainsi :
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Fred,
C'est bien boucle "pe-re" + "qu" + "a" ?
J'écris ces signes plus petits : sinon, pour ma relecture, votre écriture sous-entend : "ve-re" + "quo" |
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fred
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 703 Localisation: Région parisienne
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Posté le: Jeu 05 Jan 2012 2:13 pm Sujet du message: |
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Comparativement à la grandeur de la barre du K, les ronds représentent la voyelle A et le symbole «PeRe». Les O seraient beaucoup plus gros. La valeur des voyelles cercles doit être appréciée en fonction des consonnes environnantes. Il faut se garder de tracer des A trop petits pour éviter de les confondre avec des crochets ; il vaut mieux exagérer les O que rapetisser les A ! |
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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Posté le: Mar 10 Jan 2012 11:28 am Sujet du message: Pourquoi etc. |
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On trouve le "pourquoi" bien tracé dans le dictionnaire de Pommier & Guaspare. Effectivement, comme le dit Fred, le "o" (ou le FeRe / VeRe) serait très nettement plus gros relativement au "k", comme on le voit dans les sténogrammes que P & G donnent pour "oc" / "ocre", "occasion", "loque", "coq" / "coque", "phoque", "toquade" ; voir aussi "froc" / "frac" / "furoncle" / "vrac" (et, logiquement, "fric", inconnu de P & G), "cahot", ou "couvre" / "couvert" / "cafard" / "kéfir" / "cafre" / "camphre". Et aussi le pittoresque "virole" /"férule" / "viril" / "frôle" / "frêle" / "vérole" rendu élégamment par un sténogramme unique, dont le tracé est un peu évocateur au surplus : eh oui, c'est comme ça en Duployé codifiée (voir le post-scruptum).
Malgré tout, les contraintes inévitables du logiciel utilisé par Fred l'obligent à tracer des ronds qui semblent trop gros, ce qui fait que son "pourquoi" ressemble plus au "franco" / "forclos" de P & G qu'à leur "pourquoi" (= "parka" / "burka" = un "virago" contracté).
Je suis arrivé à me procurer depuis la côte du Pacifique (Grants Pass, Oregon) ce fameux oiseau rare, le Pommier & Guaspare (Dictionnaire de sténographie Duployé Codifié, Foucher, 1954), exemplaire qui fut jadis vendu par la Libraririe Khai-Tri de Saïgon, ce qui ne nous rajeunit pas. Grâce à Internet, j'apprends d'ailleurs ce que fut la librairie en question, le rôle qu'elle joua dans la vie culturelle vietnamienne, et la fin pathétique de cette librairie et de son fondateur :
http://aejjrsite.free.fr/goodmorning/gm60/gm60_KhaiTri.pdf
Le Pommier & Guaspare est très riche, puisqu'il doit contenir quelque chose comme 20'000 "mots" (y compris des formes fléchies des verbes). Ce qui est très respectable. Voir comparativement :
http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#mots
http://www.oqlf.gouv.qc.ca/actualites/capsules_hebdo/phistoire_nombre_20030123.html
Les sténographes ont donc le plaisir d'y lcoaliser des mots comme "chanvrière", "uhlan", "lansquenet", "œillard", "cachexie", "clystère", "faquin", "grippeminaud", "spleen", "varloper", "pampille" "cémentation", "foliole", "faïencière", "hirondeau", "guimpe", "malvoisie", "phaéton", "gypsophile", "pélargonium", "haillonneuse", "madrépore", "porphyrique", "renardeau", "gibus", "zinzolin" (mais, naturellement, pas "look", "radio", "ordinateur", "autoroute", etc.). Et bien sût, "lurette", la fameuse "belle lurette" (mais pas "larigot", ce célèbre larigot que l'on tire tant et plus !). On est dépité de n'y pas trouver "remugle", "cycloïde", "paltoquet", "épiphyte", "toucan", "frichti", "guignol", "goniomètre", "astragale", "hétaïre".
Blague à part, c'est un travail titanesque. Il est même précédé d'une vingtaine de pages qui constituent un exposé concis de la méthode Duployé, y compris avec les tableaux de jonctions entre signes.
PS - On pourrait presque ouvrir une rubrique "humour sténographique involontaire", qu'auraient certainement alimentée les vieux sténographes disparus, que je soupçonne fortement d'avoir collectionné et transmis de telles rencontres étranges. On se demande pourquoi Pommier & Guaspare, par ailleurs lexicographiquement assez prudes, ont tenu absolument à insérer "vérole" dans leur dictionnaire ; la "petite vérole" ("variole") ne suffit pas à justifier qu'ils ignorent "syphilis", maladie qui n'avait rien de rare dans les années cinquante. On connaît les homophones et des homographes du langage courant, qui peuvent donner lieu à des relations amusantes, dont parfois les écrivains ont su tirer profit, par exemple dans les rimes. Ici on est en effet confronté aux "homosténogrammes", si je peux forger un pareil monstre, c'est-à-dire les mots différents qui se retrouvent être représentés par le même sténogramme par les hasards de l'homophonie ou de l'application des règles sténographiques, avec entre eux des relations de sens parfois insolites ou drôles. |
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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Posté le: Sam 18 Mai 2019 6:06 am Sujet du message: |
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Je ne sais pas toujours ce que recouvre le mot « abréviation » dans une méthode donnée.
Sauf erreur :
Un mot peut être écrit intégralement au sens de la méthode considérée. Intégralement n’impliquant pas que tous les sons (phonèmes) soient graphiquement notés de façon individuelle, comme dans la Duployé intégrale. Il suffit qu’une convention adéquate (par exemple le,principe des incompatibilités matérielles dans la Prévost-Delaunay):permette la récupération intégrale de la suite des phonèmes.
Un mot, spécialement s’il est long, peut être abrégé, soit par omission de phonèmes intérieurs (au-delà de l’application d’un principe général comme l’omission des voyelles internes), soit par troncation du mot par suppression d’un ou de plusieurs phonèmes de la fin, soit les deux. Cet abrègement peut se générer par une règle s’appliquant systématiquement à tous les mots de la même classe (par exemple ayant la même terminaison), ou bien être un rétrécissement propre à tel mot, à apprendre par cœur.
Enfin un mot entier peut être noté par un seul signe, un logogramme. C’est ce que, dans le système Pitman, on appelle un « grammalogue ».
Si je consulte Reynolds, English and Shorthand Dictionary, New Era Edition (sur archive.org), gros dictionnaire anglais > sténogramme Pitman (révision New Era, 1922), je trouve à la vue 842/882 une liste des grammalogues. L’effectif monte à environ 200. Le choix de ces grammalogues est parfois un peu étonnant, par exemple « northern », « opportunity », « wonderful / wonderfully ».
S’y ajoute une courte liste d’environ 200 « contractions ». Exemples : destructively, familiarization, everything, immediate, perpendicular, January, legislative.
Puis une très brève liste d’environ 25 « phrase logograms » (phrase = groupe de mots), tels que « did not », « have been », « they are », « which have ».
L’ensemble de ces sténogrammes simplifiés est donc en-dessous de 500. |
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