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Forum du petit sténographe Forum d'échange et d'entr'aide autour de la sténographie
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fred
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 703 Localisation: Région parisienne
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Posté le: Mar 15 Nov 2011 7:45 pm Sujet du message: |
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Vos remarques sont très intéressantes, et je pense que tous les sténographes duployens se sont déjà posé les mêmes questions.
Bien entendu, ce n'est que par commodité que l'on parle de "diphtongue", et il est tout à fait juste de remarquer par ailleurs que l'orthographe de certains mots peut jouer dans leur écriture sténographiée, ce qui ne devrait pas se produire si la Duployé s'écrivait de manière purement phonétique. Mais il s'agit là d'une liberté que je trouve uniquement dans les méthodes de Duployé fondamentale. En sténo codifiée pure, ce n'est pas le cas. Le signe ondulé n'a vraiment de raison d'être qu'à l'intérieur des mots, où il est indispensable. Mais comme il prend du temps à tracer, on évite autant que possible de l'utiliser lorsque le simple crochet "i" peut suffire. En début de mot, on ne devrait normalement pas l'utiliser. Dans la pratique, je ne le réserve que pour des termes rares (noms propres étrangers). Mais "yoga" et "yaourth" peuvent s'écrire I-O au début, sans signe ondulé (c'est d'ailleurs comme ça que les présente le dictionnaire Duployé, de Pommier et Guaspare). C'est sans doute pour cela que le signe ondulé ne se trouve pas parmi les autres signes de base : parce qu'on ne l'emploie pas toutes les fois que le son "ye" se fait entendre. |
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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Posté le: Mer 16 Nov 2011 7:05 am Sujet du message: |
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Merci pour ces précisions. Comme je l'avais dit en fini, la sténo étant un art,
une technique, les considérations de cohérence, d'adéquation au système phonologique
de la langue, quoique importantes, passent après le côté pratique, et les considérations
de vitesse, dès l'instant que la relecture n'en souffre pas. Mais il est intéressant
de constater un (léger) changement de philosophie entre la Duployé ancienne et la pratique ultérieure. |
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kimou
Inscrit le: 18 Nov 2011 Messages: 83 Localisation: aube
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Posté le: Lun 09 Jan 2012 7:55 am Sujet du message: |
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fred a écrit: | Vos remarques sont très intéressantes, et je pense que tous les sténographes duployens se sont déjà posé les mêmes questions.
Bien entendu, ce n'est que par commodité que l'on parle de "diphtongue", et il est tout à fait juste de remarquer par ailleurs que l'orthographe de certains mots peut jouer dans leur écriture sténographiée, ce qui ne devrait pas se produire si la Duployé s'écrivait de manière purement phonétique. Mais il s'agit là d'une liberté que je trouve uniquement dans les méthodes de Duployé fondamentale. En sténo codifiée pure, ce n'est pas le cas. Le signe ondulé n'a vraiment de raison d'être qu'à l'intérieur des mots, où il est indispensable. Mais comme il prend du temps à tracer, on évite autant que possible de l'utiliser lorsque le simple crochet "i" peut suffire. En début de mot, on ne devrait normalement pas l'utiliser. Dans la pratique, je ne le réserve que pour des termes rares (noms propres étrangers). Mais "yoga" et "yaourth" peuvent s'écrire I-O au début, sans signe ondulé (c'est d'ailleurs comme ça que les présente le dictionnaire Duployé, de Pommier
et Guaspare). C'est sans doute pour cela que le signe ondulé ne se trouve pas parmi les autres signes de base : parce qu'on ne l'emploie pas toutes les fois que le son "ye" se fait entendre. |
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Étant donné que je suis une puriste de la Duployé codifié, j'estime que le son mouillé "lle" est nécessaire et indispensable - ex. : peccadille - pacotille - fourmillement.
Pour ne pas perdre de la vitesse, on met deux lacets, sauf si on y rajoute une voyelle à la fin.
NB : c'est mon humble avis, je n'ai pas la science infuse. |
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kimou
Inscrit le: 18 Nov 2011 Messages: 83 Localisation: aube
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Posté le: Lun 09 Jan 2012 9:39 pm Sujet du message: |
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fred a écrit: | Votre remarque n'est pas juste : dans "fièvre", la diphtongue se trouve dans la première syllabe et elle affecte cependant le symbole universel qui se trouve dans la seconde.
Fred |
fièvre s'écrit. Fève |
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kimou
Inscrit le: 18 Nov 2011 Messages: 83 Localisation: aube
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Posté le: Lun 09 Jan 2012 9:42 pm Sujet du message: Re: Nouveau problème de diphtongue |
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fred a écrit: | Bonjour à tous,
Oui, je sais, je vais encore faire grincer des dents, et je devrais être plus charitable envers Duployean, qui est encore en convalescence… (surtout de si bon matin !) Mais ne dit-on pas que les cellules du cerveau meurent si elles ne sont pas utilisées ? Alors, réjouissez-vous, bonnes gens, je vais vous éviter le gâtisme !
Comment écrit-on « partialité » ?
La diphtongue, car là, c’en est bien une, s’oppose-t-elle à l’utilisation :
1) de la finale « -LITÉ » en métagraphie codifiée ?
2) de la consonne complexe « ReSe » en Duployé fondamentale (qui ignore donc les symboles universels) ?
A vos manuels !
Fred |
c'est facile : Partialité s'écrit "parsa lité" |
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kimou
Inscrit le: 18 Nov 2011 Messages: 83 Localisation: aube
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Posté le: Lun 09 Jan 2012 9:49 pm Sujet du message: |
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fred a écrit: | Mon cher Duployean,
Vous devriez arrêter le paracétamol, c’est, dit-on, une vraie saleté !
Certes, ce qui complique un peu les choses avec les finales, c’est que la métagraphie codifiée fait la différence entre les finales proprement dites, et les symboles finaux (du genre TA-TI-TUE etc.). Il semblerait donc que les diphtongues n’aient pas d’influence sur les premières, mais qu’elles empêchent l’emploi des seconds. Vous trouvez une logique, là-dedans (d’autant que Ta-Tue est considéré comme finale pure en Duployé fondamentale) ? Vous voyez bien que ce n’est pas si simple ! On voudrait emmêler les pinceaux, on ne ferait pas mieux !
Par ailleurs, vous ne me contredirez certainement pas si je dis qu’une « Consonne Complexe » est un signe qui regroupe à lui seul les sons de deux ou trois consonnes et de leurs voyelles intermédiaires éventuelles : par exemple ReSe, FeNe, KeME, CHeMeSe, etc. La règle dit que les diphtongues
font opposition à l’emploi de tels signes. Je me demandais juste à quel endroit exact devait se trouver la diphtongue (ou le hiatus) pour que la règle s’applique. Dans le nom propre du compositeur « Scriabine », par exemple, si je veux l’écrire en métagraphie, puis-je utiliser la consonnecomplexe BeNe, sachant que la diphtongue « ia » est juste deva
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Fred'
Pour les noms propres, il faut écrire le nom en entier. Pensez à celui ou celle qui doit relire votre sténo. Ce n'est déjà pas facile pour les noms communs. Imaginez un nom propre.
En résumé, on constate que, pour l’emploi des symboles universels, les diphtongues font empêchement, quelle que soit leur place (devant, dedans, ou derrière).
Dans l’emploi des consonnes complexes, est-ce la même chose ?
Fred |
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