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Vitesse duployée codifiée

 
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kimou



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MessagePosté le: Sam 14 Jan 2012 9:25 pm    Sujet du message: Vitesse duployée codifiée Répondre en citant

J'ai lu dans l'un de vos articles que l'ancienne Duployée codifiée comportait quelques milliers d'abréviations, ce qui permettait d'atteindre des vitesses de pointe. Il paraît qu'on n'utilise plus que que 400 abrévations

Où puis-je trouver la liste des anciennes abréviations ?
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fred



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MessagePosté le: Sam 14 Jan 2012 9:41 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Ce n'est pas la Duployé codifiée qui avait plusieurs milliers d'abréviations, mais la Duployé NON codifiée d'avant guerre. Si vous retrouvez des méthodes de métagraphie anciennes, vous aurez d'autres abréviations. De même dans les méthodes canadiennes, qui n'ont pas suivi la codification, vous devriez en trouver encore d'autres. Voir par exemple le livre de Perrault :
http://www.archive.org/details/cihm_11987
On vend en ce moment sur un site d'enchères un "cours de sténographie parlementaire", sans plus de précisions. Je me demande si ce n'est pas un dérivé de Duployé. En tout cas, il doit contenir des abréviations et des trucs pour écrire très vite. Voir ici : http://cgi.ebay.fr/Cours-De-Stenographie-parlementaire--/320466475898?pt=LH_DefaultDomain_71&hash=item4a9d4a5b7a
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mttiro



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MessagePosté le: Dim 15 Jan 2012 2:37 pm    Sujet du message: Cours sténographie parlementaire Répondre en citant

Le livre dont parle Fred ne serait-il pas celui de Joseph Depoin
publié en 1888 ?
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mttiro



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MessagePosté le: Dim 15 Jan 2012 2:47 pm    Sujet du message: Nombre d'abréviations Répondre en citant

Quand on évoque plusieurs milliers d'abréviations, a-t-on en vue
un ouvrage unique qui les répertorierait, ou additionne-t-on toutes
les abréviations figurant ici ou là ?

Perrault est riche en abréviations maison, mais van Den Bosch & Camby
n'en ont pas tant que ça.

Si je ne me trompe pas, en Codifiée l'ordre de grandeur est de 300,
blocages compris.
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mttiro



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MessagePosté le: Dim 15 Jan 2012 3:04 pm    Sujet du message: Abréviations Répondre en citant

En Pitman française (1961) le nombre d'abréviations
tourne aussi autour de 400.
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kimou



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MessagePosté le: Jeu 19 Jan 2012 11:07 pm    Sujet du message: Répondre en citant

fred a écrit:
Ce n'est pas la Duployé codifiée qui avait plusieurs milliers d'abréviations, mais la Duployé NON codifiée d'avant guerre. Si vous retrouvez des méthodes de métagraphie anciennes, vous aurez d'autres abréviations. De même dans les méthodes canadiennes, qui n'ont pas suivi la codification, vous devriez en trouver encore d'autres. Voir par exemple le livre de Perrault :
http://www.archive.org/details/cihm_11987
On vend en ce moment sur un site d'enchères un "cours de sténographie parlementaire", sans plus de précisions. Je me demande si ce n'est pas un dérivé de Duployé. En tout cas, il doit contenir des abréviations et des trucs pour écrire très vite. Voir ici : http://cgi.ebay.fr/Cours-De-Stenographie-parlementaire--/320466475898?pt=LH_DefaultDomain_71&hash=item4a9d4a5b7a


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L'ouvrage de sténo parlementaire utilise quelle sténo ?
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fred



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MessagePosté le: Ven 20 Jan 2012 11:28 am    Sujet du message: Répondre en citant

C'est de la sténo Duployé, mais non codifiée. Cette méthode contient certainement d'autres règles abréviatives. Néanmoins, on pourrait y prendre quelques «trucs». Du moins je suppose car je n'ai jamais lu ce livre.
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mttiro



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MessagePosté le: Ven 20 Jan 2012 1:59 pm    Sujet du message: Sténographie parlementaire Répondre en citant

e trouve ces références (catalogue Sudoc).

1) Il y a d'abord une publication de 1888

Joseph Depoin
Cours de sténographie parlementaire d'après la méthode Duployé
Paris : Aux Bureaux de l'Institut sténographique, 1888
78 pages ; autographié ; in-8°

2) Il y a ensuite une publication de 1895 (peut-être une nouvelle mouture de la précédente ?)

[pas de nom d'auteur]
Cours de sténographie parlementaire, publiée avec l'autorisation de M. Duployé
Edition nouvelle
Paris : Institut sténographique, 1895
97 pages ; in-8°


3) Il y a ensuite une réédition de la précédente

[pas de nom d'auteur]
Cours de sténographie parlementaire, publiée avec l'autorisation de M. Duployé
Ed. définitive rédigée par la Commission d'examen
Paris : Aux Bureaux de l'Institut sténographique, 1898
XX, 135, XXII pages ; 25 cm

Par ailleurs existe :

Pierre Humbert
Tableau des règles métagraphiques tirées du cours de sténographie parlementaire
Paris : Aux Bureaux de l'Institut sténographique, 1912
15 pages ; in- 8°
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fred



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MessagePosté le: Ven 20 Jan 2012 8:11 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Le livre en vente plus haut est la dernière version de 1898.
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mttiro



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MessagePosté le: Jeu 26 Jan 2012 3:45 pm    Sujet du message: Nombre d'abréviations Répondre en citant

Le nombre des abréviations ou signes spéciaux pour les mots et expressions courants (en dehors des procédés abréviatifs régulés enseignés dans le corps des ouvrages) doit être bien plus élevé que ce qu'on dit dans les conseils habituels pour la prise de notes. Comme déjà dit, il faut 80 mots les plus fréquents pour couvrir 60 % des occurrences de mots dans un texte courant.

Et en examinant les listes fournies à la fin des manuels de tachygraphie courants d'usage assez général (Pitman, Prévost-Delaunay, Duployé, SFEA), on voit que ça va typiquement, en gros, de 200 à 500 entrées.
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fred



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MessagePosté le: Ven 22 Juin 2012 10:38 am    Sujet du message: Répondre en citant

D'autres renseignements me sont parvenus sur ce Cours Parlementaire. Il s'agirait d'une première tentative de codification de la Métagraphie.
M. René Roumégoux, dans un rapport d'août 1930, réalisé à l'occasion du VIe congrès de l'IISD (Institut International de Sténographie Duployé), écrivait :
«Dans le débuts de la vulgarisation de notre système, le nombre des auteurs, qui imaginèrent des procédés abréviatifs greffés sur l'alphabet Duployé, fut tel que la base même du système fut menacée. C'est alors que M. Depoin invita les théoriciens de l'École Duployé à soumettre à l'Institut sténographique de France leurs tracés particuliers. Une commission fut constituée pour examiner les différentes propositions. Le rapporteur, M. Humbert, en collaboration avec M. Depoin, rédigea le Cours Parlementaire. Nous sommes en 1897. C'est une date dans l'évolution du système. La Métagraphie est née.»
Un autre auteur, M. Gérardin, nous dit, à propos de la fin du XIXe siècle :
«Il faut ajouter qu'à cette époque, presque chaque praticien avait ses procédés à lui, dont il se servait sans prendre la peine, la plupart du temps, de les rendre publics. Bref, c'était l'anarchie. C'est alors que l'Institut Sténographique. sous l'impulsion de son président M. Depoin, [...] décide d'entreprendre une oeuvre d'unification. En 1889, une Commission est nommée, chargée de faire une étude d'ensemble. Une enquête générale est poursuivie. Chaque auteur de procédés abréviatifs, publiés ou non, est invité à présenter ses conceptions. Le tout est centralisé et confronté. Après de longues discussions et de laborieuses recherches, paraît enfin en 1897, sous le titre Cours de sténographie parlementaire, notre Métagraphie.»
Cette première codification pose clairement les bases des principaux procédés abréviatifs qu'on retrouve dans la codification de 1945. Certains des procédés décrits n'ont pas été retenus par la suite, mais dès 1930 déjà, la Métagraphie ressemblait beaucoup à la Duployé codifiée d'aujourd'hui. Je pense que le plus gros travail des codificateurs a dû se porter sur le tri des milliers d'abréviations toutes faites existant à l'époque (pour les réduire à une liste relativement très courte et fermée), plus que sur le choix des procédés métagraphiques à proprement parler, qui étaient déjà largement en usage chez les professionnels et que la codification de 1945 reprend presque entièrement.
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mttiro



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MessagePosté le: Jeu 06 Juin 2019 5:09 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je reprends ce vieux fil.

Sauf erreur, l’ouvrage de sténographie Duployé de Joseph Depoin, Cours de sténographie parlementaire, est ici, reproduit à Montréal en 1905 sous le titre de Cours de métagraphie.

https://archive.org/details/cihm_990748/page/n3

On n’y trouve qu’une très petite liste d’abréviations, car le centre de l’ouvrage (chapitre VI, Principe fondamental), c’est d’exposer le puissant principe de l’abréviation « métagraphique » par « abréviation contracte » (syncope), à savoir par omission de la partie « médiale » des mots longs, et consistant ainsi à ne conserver que 2 ou 3 consonnes par mot au maximum.

Si un mot est « court », et commence par une voyelle, on garde la voyelle, la première consonne (dite consonne de jonction), on omet la partie médiale, puis on on garde la dernière consonne du mot avec sa voyelle précédente et éventuellement la voyelle suivante.
Donc :
apologie > ap-oji

Si un mot est « long » et commence par une voyelle, on garde la voyelle, les deux premières consonnes, on omet la partie médiale, puis on garde la finale selon le principe exposé ci-dessus.
Donc :
infinitésimal > infin-al

Si un mot commence par une consonne, on garde les deux premières consonnes, puis on garde la finale selon le principe exposé ci-dessus.
Donc :
camarade > cam-ade
sanatorium > san-om
témoignage > tém-aj
panorama > pan-ama

Les raisons qui justifient cette technique sont données aux pages 5 et 6 : éviter les déformations des signes à grande vitesse, permettre une augmentation significative de la vitesse, diminuer la fatigue due aux tracés complexes.

Je serais très intéressé de savoir dans quel esprit a germé l’idée ingénieuse de ne garder que 2 ou 3 consonnes par mot en omettant la partie médiale du mot. Ce principe est d’ailleurs projetable sur d’autres méthodes d’écriture tachygraphique au sens le plus général. Sinon d’autres sténographies, car des conflits de règles peuvent apparaître, du moins des abréviations pour notes de cours.

Chez les vieux auteurs de sténographies des XVIIe et XVIIIe siècle, il arrivait que soit faite référence à l’hébreu biblique, langue où n’étaient notées que les voyelles longues. Par ailleurs, en principe, les mots hébreux n’ont que deux ou trois consonnes. Est-ce qu’un sténographe Duployé de la fin du XIXe siècle aurait pu être inspiré par cette observation ?

Les membres de la commission de réforme de la Duployé ont-il emprunté cette astuce de suppression médiale à une autre méthode ?

Dans l’ouvrage de L. van den Bosch & A. Camby, Cours théorique et pratique de sténo-métagraphie, Anvers, 1906, la Duployé intégrale (ou phonographie) est exposée dans une première partie, puis la « métagraphie » dans une deuxième partie. C’est au milieu de nombreuses techniques de compactage que figure la leçon 22 sur les « abréviations contractes », page 105 = vue 115/207.

https://archive.org/details/coursthoriqueet00duplgoog/page/n115

Dans A. Navarre, Méthode de sténographie Duployé perfectionnée par l’Institut sténographique de France, Montréal, 1905, on ne trouve le principe de l’abréviation contracte que sur une page, p. 64 = vue 70/73. Il est vrai que l’ouvrage est présenté comme centré sur la représentation des voyelles.

http://thekantaloupe.com/wp-content/uploads/2011/12/duploye.pdf
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mttiro



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MessagePosté le: Jeu 06 Juin 2019 6:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On pourrait penser qu’il serait peut-être intéressant de confronter la technique de l’ « abréviation contracte », qui garde le début du mot jusqu’à la « consonne de jonction » et le « point d’unicité phonologique » (puphon) indiqué pour chaque lemme de la base Lexique3. Voir mon post du 21 mai 2019 11:14

http://forumsteno.vosforums.com/francais-phonologie-graphie-lexique-frequences-t938-15.html

La différence est évidemment celle-ci.

Pour désambigüer la notation sténographique en métagraphie, on s’arrête à la première ou à la deuxième consonne en balayant le mot de gauche à droite, mais on ajoute une portion de la fin du mot. Tandis que le point d’unicité phonologique est obtenu en se déplaçant dans le mot aussi loin vers la droite qu’il est nécessaire pour la désambigüation pour qu’on ne lui trouve pas de concurrent.

En fait, la confrontation est quelque peu faussée. Les données que je trouve sur Lexique3 pour « sanatorium » et « témoignage » sont respectivement puphon = 5 et puphon = 7. Dans le balayage pour la recherche du point d’unicité phonologique, Lexique3 prend en compte tous les phonèmes, y compris les phonèmes vocaliques intérieurs. Ainsi, quand j’ai la suite /sanat/, je sais que ça ne peut être que le début de « sanatorium », à l’exclusion de tout autre mot.

Ainsi « sanatorium » est uniquement distingué avec 4 signes élémentaires en Duployé métagraphique (ca 1900) : sanom. Et ce même mot « sanatorium » est uniquement distingué phonologiquement par la valeur du point d’unicité en s’arrêtant au phonème nº 5 : /sanat/
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mttiro



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MessagePosté le: Lun 10 Juin 2019 5:01 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Si je ne me trompe pas, l’ingénieux principe de l’abréviation contracte en métagraphie, qui fait l’objet de deux posts ci-dessus, semble avoir disparu dans la Duployé codifiée d’après la dernière guerre, officialisée par la circulaire du 4 janvier 1950.

Dans les 5 paires d’exemples suivants, le même mot qui était abrégé ainsi (1ère version) était désormais abrégé autrement (2ème version). Les deux versions sont séparées par : et le - note la frontière entre deux signes unitaires composant le sténogramme global.

sanatorium
s-a-n-o-m : s-a-n-r-o-m [suppression du t médial]

camarade
c-a-m-a-d : k.m.-a-r-a-d [k.m. étant un signe unique pour une « consonne complexe »]

panorama
p-a-n-a-m-a : p.n.-o-r-a-m-a [p.n. est le signe d’une consonne complexe]

apologie
a-p-o-j-i : a-p-o-l-o-j-i

infinitésimal
in-f-i-n-a-l : in-f.n.-s-i-m-a-l [signe de consonne complexe, suppression du t médial]


J’ignore quelles considérations ont abouti à l’abandon du principe de l’abréviation contracte. S’est-il révélé aboutir à des sténogrammes difficiles à lire ? Était-il trop compliqué à mettre en œuvre et créateur d’hésitations ?
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