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Forum du petit sténographe Forum d'échange et d'entr'aide autour de la sténographie
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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Posté le: Dim 12 Mai 2019 1:50 pm Sujet du message: |
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Un marchand de livres anciens met en vente (pour très cher) des centaines de pages de notes de cours de théologie de la fin du XVIIIe siècle, pris essentiellement en sténographie Taylor à ce qui s’appelle aujourd’hui l’université Princeton (avec des mots laissés ça et là en écriture courante).
Le lien, qui disparaîtra probablement une fois le manuscrit vendu, est pour le moment ici :
https://www.mcbriderarebooks.com/pages/books/102/shorthand-theology/lengthy-manuscript-volume-of-18th-century-university-theology-lectures-written-in-shorthand
Voir la 3ème photo.
On voit la densité du texte. On distingue à certaines lignes des espaces blancs assez importants, et, dans un cas il semble y avoir un alinéa, consistant en un retrait de début de paragraphe, mais sans laisser une ligne vide. |
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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mttiro
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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Posté le: Dim 12 Mai 2019 4:48 pm Sujet du message: Gowers |
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Je recopie un post envoyé ailleurs.
Le neurologue William Richard Gowers avait appris tout seul la sténo à 15 ans. Comme étudiant, il prenait ainsi ses notes de cours, et ensuite, dans la pratique de sa profession, il rédigeait ses notes en sténo, en particulier dzns un petit carnet grand comme un iPhone.
https://blog.oup.com/2012/06/exploring-victorian-brain-gowers/
Sinon regarde la photo de deux pages du carnet, on voit à quel point l’écriture était compacte. Sur la page de gauche, on observera un retour à la,ligne avec retrait, sans ligne blanche. |
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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Posté le: Mer 22 Mai 2019 9:06 am Sujet du message: |
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Pour ce qui est de la ponctuation, on trouve un détail intéressant dans le manuel de L. P. L. Chauvin, Nouveau système de sténographie, 1856. (Google Books).
Chauvin s’occupe de la ponctuation aux pages 29-30. Il l’estime en général inutile en sténographie, mais prévoit tout de même une batterie de signes qu’on peut insérer sinon le juge bon.
Or il a prévu ceci :
« Le changement d'interlocuteur, s'exprimera par deux oints placés l'un au-dessus de l'autre ( ». |
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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Posté le: Dim 26 Mai 2019 7:32 am Sujet du message: |
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A. Fossé, Cours théorique et pratique de sténographie, 1829, p. 156.
« Lorsque dans une cour d'assises on suit les détails d'un interrogatoire, et généralement toutes les fois qu'on recueille un dialogue , on marque les répliques par une croix.
Il suffit d'avoir fait connaître en commençant quels sont les interlocuteurs. Un troisième, un quatrième surviennent-ils ? on l'indique, et si la conversation poursuit ainsi entremêlée, il faut bien, pour éviter les confusions, continuer la désignation, mais alors une simple initiale remplit convenablement cet objet. On n'aura pas besoin de passer à la ligne, ce qui fait toujours perdre un peu de temps ». |
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fred
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 703 Localisation: Région parisienne
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Posté le: Dim 26 Mai 2019 11:37 am Sujet du message: |
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Je ne comprends pas pourquoi vous insistez autant sur la ponctuation, qui n'est vraiment pas un problème fondamental en sténo. On indique les pauses fortes par des espaces plus ou moins grands sur la feuille, et puis c'est tout, et ça suffit ; retrouver ensuite le sens des phrases est un simple problème de maîtrise de la langue.
De plus, en sténotypie, on peut noter toutes les ponctuations voulues, si on a le temps de le faire.
Au cours de réunions, on indique les différentes personnes qui parlent par des numéros ou des initiales. Ça n'a jamais posé le moindre problème à un professionnel correctement formé.
Depuis le XIXe siècle, avec l'expérience, on s'est rendu compte que le problème n'était pas si important que cela. Il n'y a vraiment pas besoin de s’appesantir sur le sujet ! |
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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Posté le: Lun 27 Mai 2019 8:10 am Sujet du message: |
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Il y a un minuscule quiproquo entre nous, qu’il est utile de dissiper.
Certes, d’une manière générale, je m’intéresse notamment à l’aspect visuel des textes, imprimés ou manuscrits (en écriture courante, en écriture tachygraohique), et donc à la mise en page (y compris l’organisation en paragraphes), à la capitalisation, à la ponctuation...
Ceci étant, pour ce qui touche à la sténographie, à son *histoire* (aussi large que possible), dans *différentes traditions* nationales ou par courants de méthodes (car on a pu constater qu’elles diffèrent sur certains points), je me contente de collecter ce que je trouve ici ou là.
Ce que vous appelez insistance n’est que l’effet de cette compilation.
Je me contente de constater empiriquement que, sur ce sujet comme sur certains autres, il n’existe pas d’orthodoxie unifiée dans l’énorme monde de la tachygraphie. Je n’ai pas pour ma part de parti pris particulier sur cette question. |
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fred
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 703 Localisation: Région parisienne
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Posté le: Lun 27 Mai 2019 8:42 am Sujet du message: |
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Il est clair qu'aux premiers temps de la sténographie, de nombreuses questions ont pu se poser, tant en ce qui concerne la pratique que l'enseignement de la sténo. Mais avec le temps, on a fini par trouver des solutions, ou, au moins, des aménagements, ou encore on s'est rendu compte à l'usage que ce qu'on croyait pouvoir poser problème se résolvait, au fond, assez facilement. C'est le cas de la ponctuation. Si, jusqu'à la fin du XIXe siècle, on a tergiversé pour savoir si ceci ou cela, vous devez vous rendre compte que les manuels du XXe siècle n'accordaient pas autant de place à la ponctuation que ceux du siècle précédent. Les derniers en date ne la mentionnent même vraiment qu'en passant.
Vous avez un grand mérite à vouloir étudier l'histoire de la sténo, mais il ne faudrait pas que vous mettiez dans l'embarras des débutants ou de futurs pratiquants, en laissant croire que certains problèmes persistent encore aujourd'hui. C'est peut-être bien de compiler, mais attention à l'effet que cela provoque ! Voilà pourquoi j'ai voulu clarifier le sujet : la ponctuation n'est plus, depuis longtemps, un problème. |
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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Posté le: Mar 28 Mai 2019 8:32 am Sujet du message: |
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Je reconnais que, comme le fil de discussion a été commencé sous Question technique, mes informations en partie historiques peuvent sembler divergentes. J’espère que je ne trouble personne parmi ceux qui, légitimement indifférents à l’histoire de la sténographie, se posent une simple question technique en 2019.
Ceci dit, en espérant ne pas faire preuve d’une insistance lourde, je me permets toutefois de reprendre deux observations indubitables :
1) Dans les faits, en particulier hors de France, la sténographie, et cela depuis des siècles, n’a jamais servi uniquement à noter la parole volante. Or, dans la notation des idées, dans la tenue d’un journal, ou plus encore dans des notes de lecture, ou dans des préparations de conférences ou de cours, la question de la ponctuation ne peut éviter de se poser.
2) Il y a aujourd’hui encore des utilisateurs des systèmes Pitman (de façon tenace mais vestigiale) et bien plus encore Teeline (de façon encore vivante en 2019). Or, dans ces deux méthodes, dont la dernière date de 1968, on enseigne bel et bien l’usage de deux signes : le signe correspondant au point final de phrase et le signe de frontière de paragraphe.
Évidemment, les utilisateurs de Pitman et de Teeline se trouvent presque tous en Grande-Bretagne (et, en particulier, pas aux États-Unis). Là encore, on trouve une confirmation des divergences techniques pratiques entre diverses traditions. |
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fred
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 703 Localisation: Région parisienne
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Posté le: Mar 28 Mai 2019 1:23 pm Sujet du message: |
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Posons le problème autrement. Est-ce que dans « la tenue d’un journal, ou plus encore dans des notes de lecture, ou dans des préparations de conférences ou de cours », la notion de vitesse intervient ? Si oui, dans quelle mesure ? A-t-on le temps de noter des signes de ponctuation ? Si on a le temps, on les note (par exemple en entourant les virgules, points, et autres signes courants), et tout le monde est content.
Si la notion de vitesse n’intervient pas, on fait pareil : on les note, et basta. La façon de les noter n’est pas plus intéressante que cela, et ne demande pas de longs développements.
Si les manuels français d’après-guerre ne s’appesantissent pas sur cette question, c’est que la tradition de sténo française persiste à ne considérer que « la parole prise au vol ». Là, on n’a manifestement pas le temps de noter la ponctuation autrement que par des espaces sur la feuille, parce que la vitesse est prioritaire. Ce point de vue est fondamental pour toute la sténo française : on apprend d’abord à saisir la parole au vol : c’est le but « noble » de la sténo. Le reste (noter des idées ou des listes de courses) est accessoire, et ne se produit que parce que « qui peut le plus, peut le moins ». Donc, les « nobles » peuvent se permettre de s’abaisser à ces menues fantaisies, mais surtout, c’est le fait des « roturiers », les moins doués qui n’ont pu ou su accéder à la « noblesse » (et qui constituent, bien entendu, la plupart des sténographes) !
Bien sûr, il est sage de s’intéresser à ces « roturiers », qui constituent la plus grande masse des sténographes, surtout dans les pays qui n’ont pas fait le choix de réserver la sténo à des emplois parlementaires. Mais les règles qui prévalent dans la sténo française sont des règles faites essentiellement pour les « nobles ». Ne vous étonnez donc pas des différences de traitement en comparant les systèmes étrangers aux systèmes français !
Dernière édition par fred le Mar 28 Mai 2019 2:21 pm; édité 2 fois |
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mttiro
Inscrit le: 27 Sep 2011 Messages: 969
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Posté le: Mar 28 Mai 2019 1:31 pm Sujet du message: |
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D’accord, mais Pitman était fait *aussi* pour les nobles, mais pas uniquement.
Teeline un peu moins, s’agissant des journalistes, qui n’ont pas à tout noter, mais seulement une sélection des propos, mais qui doivent aller vite.
On y revient : la tradition française manifeste une certaine propension restrictive et élitaire. Je ne vois aucune raison de m’en réjouir. D’autant que, on l’a dit, ce n’était pas la conception d’un Delaunay. |
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fred
Inscrit le: 23 Jan 2007 Messages: 703 Localisation: Région parisienne
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Posté le: Mar 28 Mai 2019 1:36 pm Sujet du message: |
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Je ne dis pas non plus qu'il faille s'en réjouir ; vous avez bien compris que je suis partisan de la propagation de la sténo au plus grand nombre. Cela explique simplement les faits. |
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