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Le roman d'une sténographe. Qui connaît ce manuel ?
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lepetitstenographe
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MessagePosté le: Jeu 27 Nov 2008 7:43 am    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement, voyons est la seule lecture possible, puisqu'il s'agit d'un mot répété…
En ce qui concerne le mot que nous n'arrivons pas à lire, le signe est complètement incohérent : il semble trop grand pour une finale bouclée et écrit trop bas pour être le signe Gn. De plus, il y a un point mais écrit beaucoup trop haut.
Faisons notre enquête policière nous aussi : n'y aurait-il pas tout simplement un problème de scan qui fait qu'une partie du sténogramme manquerait ? Le point que l'on voit serait le haut du signe manquant et le signe qu'on peut voir en dessous en serait la fin. Ça pourrait être un mot comme "panier", même si ça ne me convainc pas entièrement.
Mais à deux on pourra peut-être mener à bout cette petite enquête… surtout si on arrive à avoir la pièce à conviction : un autre scan plus précis…Monique va jouer à la police scientifique !
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Dannie



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MessagePosté le: Jeu 27 Nov 2008 12:16 pm    Sujet du message: Répondre en citant

En supposant que le point est le début d'un signe descend qui rejoint le son gne, je verrais bien un "d". Que penserais tu du mot "denier" ?
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lepetitstenographe
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MessagePosté le: Jeu 27 Nov 2008 1:14 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oui, ce serait assez logique… et il s'agissait peut-être d'une expression utilisée à l'époque.
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Dannie



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MessagePosté le: Ven 28 Nov 2008 4:10 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Voici la page 13 en attendant de pouvoir confirmer les mots manquants :





Très amusante cette traduction :



Un vrai plaisir même s'il manque quelques mots.

Bon we

Dannie

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Dernière édition par Dannie le Mer 03 Déc 2008 9:01 pm; édité 1 fois
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monique



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MessagePosté le: Mar 02 Déc 2008 12:27 pm    Sujet du message: Le roman d'une sténographe Répondre en citant

http://mamiemoensomme.canalblog.com/archives/2008/12/02/11597854.html#trackbacks

vous trouverez le châpitre suivant sur le lien ci-dessus (mon blog).
Si pour une question pratique, quelqu'un souhaite que je lui envoie directement par mail, dites-le moi.
A bientôt,
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Je possède le roman d'une sténographe qui date de quand j'étais au cours ROBERT LEDOUX à AMIENS, de 1964 à 1966, je voulais le faire partager et peut-être trouver une personne qui pourrait m'aider à en faire la traduction ?
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Dannie



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MessagePosté le: Mar 02 Déc 2008 1:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Merci Monique, je vais aller faire un petit tour sur ton blog.

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MessagePosté le: Mer 03 Déc 2008 6:46 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Une petite interruption de mon côté, due au premier virus de l'hiver qui m'a sauté dessus…
"vilement" et "plumeau" m'étonnent un peu
"et si j'hésiterais" aussi (eh si, j'hésiterais ? mais ça ne colle pas non plus)
En tout cas bravo pour ce que vous avez transcrit, ce n'est pas facile, et le scan est tellement petit que l'on distingue mal les signes renforcés des autres
Il reste pas mal d'interrogations sur ce passage…




Il franchit....
... donc le seuil du vingt et un, négligeant bien entendu d'essuyer ses semelles boueuses sur le tapis brosse et de marcher sur la bande de ??? placée au milieu du vestibule. Il s'avance vers la loge en rasant les murs. Il éprouve ainsi la satisfaction de voir les traces noirâtres que chacun de ses pas dépose sur le sol de marbre blanc, visiblement lavé et encaustiqué du matin. Sans daigner y frapper, il ouvre vilement la porte de la loge.
- Portière ! Hurle-t-il de toute la force de ses poumons. Portière !
Ne voyant personne, n'entendant aucun bruit, il frappe à grands coups du manche de son plumeau sur une table.
- Portière ! Répète-t-il. Est-ce-que vous seriez devenue sourde veuve Peyronnet ?
Au fond de la loge deux rideaux de rè? sont tendus. Le père Roget les voit s'agiter, puis par une ouverture qui si produit, il aperçoit le visage écarlate, un peu moustachu de l'ennemie.
- Vous faisiez votre toilette beauté, ricane-t-il, et je vous ai dérangée. Faudrait vous presser un peu de vous mettre dans une tenue descente et de me suivre.
D'écarlate qu'il était, le visage de Madame Peyronnet passe au violet.
- Vous...Vous.. Vous ici bandit, voleur de boites à ordures. Vous chez moi ! Vous dans ma maison... Sortez ...
La père Roget siffle entre ses dents un air de valse qui lui rappelle sa jeunesse, pénètre résolument dans la loge dont il ferme la porte, prend possession du fauteuil de Madame Peyronnet, tire sa pipe de la poche de son tablier bleu et l'allume.
- Quand vous aurez passé vos atours je vous enlève.
- Je vous défends de vous asseoir dans mon fauteuil. Je vous défend de fumer votre sale pipe chez moi et je vous ordonne de sortir au plus tôt, glapit Madame Peyronnet.
Quand vous serez prête et que je pourrais vous offrir mon bras voisine, pas avant.
- Il est fou constate Madame Peyronnet qui ajoute:
- vous allez voir de quel bois je me chauffe moi
- de celui de vos locataires partis c'est bien connu.
- et si j'hésiterais à aller chercher les agents pour vous chasser
- laissez moi rire !
Le visage de l'ennemie disparaît mais peu après l'ennemie se présente les poings sur les hanches devant celui qui après avoir violé son domicile semble y être installé en maître
- Sortez ! Clame l'ennemie qui pointe l'index dans la direction du vestibule.
A peine a-t-elle prononcé ces mots que la porte s'ouvre et que François paraît.
- Père ! S'écrit-il, mais il est interrompu par Madame Peyronnet.
- Voilà le fils maintenant s'étrangle-t-elle. Alors ! Alors ! C'est une véritable invasion !
- Père, répète François, le commissaire s'impatiente. Il demande ce que tu fais et m'a envoyé te chercher.
Le père Roget s'est levé. Il tire deux ou trois bouffées de sa pipe et avec l'intonation que parfois il a entendu prendre sur la voie publique aux gardiens de la paix :
- allez houste la belle, suivez moi.
L'indignation, le mépris et la surprise mettent leurs stigmates sur les traits de Madame Peyronnet dont les regards se portent tour à tour sur son collègue et sur le fils de celui-ci.
- Vous être prête ? Questionne le vieillard
- Prête à quoi voyou !
- à me suivre harpie
- Vous suivre où bandit ?
- Pas très loin femme à barbe, au 23, où le commissaire de police vous attend. Il paraît qu'il a quelques petites questions à vous poser cet homme.
- Le comm... Mais Madame Peyronnet éprouve un tel
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Dannie



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MessagePosté le: Ven 05 Déc 2008 2:12 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas eu le temps de la traduire, mais je vais m'y pencher ce WE. Pour ceux qui souhaitent connaître la suite du roman, voici la page 14 :




Bonne lecture et bon WE

Dannie

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MessagePosté le: Mer 10 Déc 2008 5:38 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Voici ma transcription. Je vous laisse la relire et trouver les deux mots qui me manquent.
A bientôt

Yvon
………………………………………………………………………………………………………………
(fin p. 13)
- Le comm... Mais Madame Peyronnet éprouve une telle

… surprise qu'elle ne peut terminer le mot. Elle aussi ressent une sourde crainte chaque fois qu'il est question devant elle de la police ou de la Justice, et c'est probablement le seul sentiment qu'elle possède en commun avec son collègue.
- Dépêchons-nous, dit françois qui , s'adressant à madame Peyronnet, lui confirme avec calme et correction que le commissaire de police du quartier, présent dans la maison voisine, a chargé son père de la prier d'y venir. La concierge jette un regard où subsiste encore un peu de doute à celui qui continue de lancer de beaux nuages de fumée dans la loge et lui ordonne :
- Hors d'ici. J'y vais.
Il obéit. Madame Peyronnet ferme sa porte à clé et… aperçoit des marques de pas boueux sur le marbre de son vestibule.
- C'est vous bandit et voleur de boîtes à ordures qui avez fait ça, suffoque-t-elle.
- Comme si j'allais salir vos tapis avec mes souliers [gouaille] le père Roget, on sait vivre, voisine.
Les trois personnages sortent de la maison, franchissent les quelques mètres qui séparent les deux immeubles et pénètrent au vingt-trois
- Essuyez vos pieds sur le tapis-brosse par terre ordonne le maître de ces lieux qui pense à son carrelage et prête fort injustement d'ailleurs à l'ennemie l'intention de se venger en le souillant de boue
- Non, répond madame Peyronnet qui d'un bond dont on ne l'aurait pas crue capable étant donné sa corpulence saute sur le marbre blanc et le piétine comme une enfant rageuse. Le père Roget a ouvert la porte du bureau de monsieur Duchâtel. D'un geste, il ordonne à madame Peyronnet de la franchir, fait passer son fils et pénètre à son tour dans la première pièce où monsieur Michel est assis à la table d'Yvonne Pierrard, tandis que la jeune fille a pris place sur une chaise non loin de là.
- Vous vous êtes fait attendre bien longtemps madame, dit le commissaire de police.
Une flamme de joie passe dans les yeux du père Roget.
- C'est que, commissaire, je faisais ma toilette, c'est-à-dire que je m'habillais lorsque cet homme, je devrais plutôt dire cet individu, a fait irruption chez moi
- Ces deux voisins me paraissent entretenir les plus cordiales relations, constate à part soi monsieur Michel qui prononce :
- enfin l'essentiel est que vous soyez là ? Asseyez-vous je vous prie.
Le père Roget pousse dignement du pied une chaise qui se trouve près du lit et sur laquelle madame Peyronnet prend place.
- Vous êtes bien, n'est-ce pas, la concierge de l'immeuble voisin portant le numéro vingt et un ?
- Oui, commissaire
- Veuillez me fournir sur lui tous les renseignements que vous possédez
- C'est un monsieur bien, un monsieur très bien même, correct, tranquille et tout. Il a loué ce petit pied-à-terre au terme de juillet dernier en rachetant au prix le plus fort, comme de juste, les meubles qui le garnissaient, c'est-à-dire pas grand chose entre nous, au précédent locataire.
- Monsieur Fiquémont habite son logement ?
- Non, monsieur le commissaire, il n'y vient que le soir, tantôt à sept, tantôt à huit, tantôt à neuf heures. Il y reste environ une heure et s'en retourne.
- Il reçoit beaucoup de courrier ?
- C'est selon.
- Des visites ?
- Oui, de temps en temps des messieurs qui paraissent aussi corrects que lui. Des hommes bien polis en tout cas.
- Vous connaissez la profession de monsieur Fiquémont ?
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Dernière édition par lepetitstenographe le Dim 14 Déc 2008 5:20 pm; édité 4 fois
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MessagePosté le: Jeu 11 Déc 2008 4:08 pm    Sujet du message: Répondre en citant

J'ai pas travaillé beaucoup cette page je dois avouer. Pas mal d'occupation en cette fin d'année...

Sinon, j'ai trouvé le verbe "gouailler" qui signifie railler à la manière populaire, se moquer.


- Comme si j'allais salir vos tapis avec mes souliers, gouaille le père Roget, on sait vivre, voisine.

je pense qu' "une enfant rageuse"
conviendrait mieux avec la concierge du 23 et pour la dernière partie de la traduction je verrais ça ainsi :

"Ces deux voisins me paraissent entretenir les plus cordiales relations", constate à part ça monsieur Michel qui prononce :
- Enfin l'essentiel est que vous soyez là ! Asseyez-vous je vous prie.


A bientot.

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MessagePosté le: Dim 14 Déc 2008 5:18 pm    Sujet du message: Répondre en citant

A deux on fait une bonne équipe ! J'ai reporté les corrections dans mon texte mais je maintiendrais "à part soi" plutôt que "à part ça".
Voici la page suivante, je commence la transcription.

- Non, monsieur le commissaire.
- Quel est son aspect physique ?
- Un bel homme, bien constitué avec une barbe noire, des lunettes d'or et toujours habillé je ne vous dis que ça.
- Quel âge ?
- Quarante… quarante-deux ans…
- Est-ce que monsieur Fiquemont est venu chez lui hier soir ?
- Oui monsieur, vers huit heures, il est reparti un peu avant neuf heures.
- Pendant sa présence vous n'avez entendu aucun bruit chez lui ?
- Je n'écoute pas aux portes de mes locataires, monsieur le commissaire, déclare Madame Peyronnet sur un ton attestant que sa dignité vient de recevoir une atteinte.
- J'en suis persuadé madame, mais sans écouter aux portes on peut entendre des bruits comme ceux produits par des coups de marteau ou de pic par exemple.
- Je n'ai rien entendu, répète la grosse femme, un peu troublée par les mots "marteau" et "pic" que vient d'employer monsieur Michel, d'ailleurs je ne crois pas que monsieur Fiquemont se soit jamais servi de ces instruments-là. Pensez… un monsieur si correct et si élégant.
- Je vous remercie madame, prononce monsieur Michel qui s'éloigne, veuillez me suivre dans la pièce voisine.
Il franchit la porte de communication. Madame Peyronnet, Yvonne Pierrard, le père Roget et François lui emboîtent le pas et le petit cortège arrive devant le coffre-fort que la concierge regarde d'un air abattu sans évidemment comprendre tout d'abord ce qui s'est passé.
Monsieur Michel la laisse poursuivre son examen tout à loisir puis il dit :
- La porte de ce coffre-fort a été percée par un malfaiteur qui s'est introduit par là, dit-il en montrant le trou, or de l'autre côté, se trouve le petit rez-de-chaussée dans lequel votre locataire venait chaque soir passer une heure, monsieur Gustave Fiquemont, cet homme si correct et si parfaitement habilé est donc l'auteur du forfait.
Madame Peyronnet pousse coup sur coup trois petits cris stridents. Ses bras battent l'air et sans doute s'écroulerait-elle sur le linoléum si le père Roget qui ne la quitte pas des yeux ne la recevait dans ses bras et ne la déposait dans un des fauteuils de cuir.
- Est-ce qu'il faut, demande-t-il au commissaire, que je lui administre quelque calotte pour la faire revenir à elle ?
Madame Peyronnet a entendu les mots que vient de prononcer le "bandit". Ont-ils agi sur elle comme les sels [anglais, l'eau de mélisse] ou *****. Le sang généreux qui circule dans ses veines et qui avait fui son visage y revient, ses yeux tout-à-l'heure sans regard retrouvent leur expression et sa respiration moins haletante. Elle passe la main sur son front, exhale un profond soupir, et par un effort de volonté réussit à se mettre debout.
- Ça va mieux [par terre ???] lui demande à voix basse et sur le mode narquois le père Roget. Elle le foudroie du regard et cela, semble-t-il, la réconforte tout à fait car elle dit à monsieur Michel d'une voix à peine altérée :
- Je vous demande pardon monsieur le commissaire…
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MessagePosté le: Mar 16 Déc 2008 10:51 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne vais pas être d'une grande aide cette fois-ci.

Le mot qui suit mélisse reste une enigme pour moi aussi. il pourrait s'agir d'une plante médicinale comme la Vulnéraire...

Sinon, à la fin il s'agit du mot "Portière" qui désigne la concierge.




A bientôt

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MessagePosté le: Lun 29 Déc 2008 3:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour à tous,

J'espère que vous avez passé un bon réveillon de Noêl et que vous préparez celui du nouvel an activement.

Je mets en ligne la page 16 du roman pour ceux qui souhaitent faire un peu d'exercice entre les deux fêtes.




A bientôt et bonnes fêtes de fin d'année à tous.

Dannie

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MessagePosté le: Mar 30 Déc 2008 10:13 am    Sujet du message: Répondre en citant

Traduction de la page 16 :

l'émotion... la surprise... pensez... j'étais à cent lieux de supposer une chose pareille !
-  du si beau monde, ironise le père Roget décidément radieux. Comme je dis toujours « l'habit ne fait pas le moine ».
Rassuré sur l'état de Madame Peyronnet, Monsieur Michel demande :
- Possédez-vous la clé du Rez-de-chaussée ?
- Non commissaire.
- Nous ferons donc ouvrir la porte par le serrurier.
François est chargé d'aller quérir l'ouvrier et quelques minutes plus tard, le représentant de l'autorité qu'accompagnent quatre témoins pénètrent dans le pied à terre de Monsieur Gustave Fiquémont.
L'obscurité y règne. Les volets de l'unique fenêtre font fermés. Madame Peyronnet tourne un commutateur. La pièce s'éclaire alors. On voit près de la cheminée un placard pratique dans l'épaisseur du mur et dont la porte est ouverte. C'est au fond de ce placard, au ras du sol que le trou a été creusé à l'aide d'un petit pique et d'une pince de fer qu'on retrouve sur la tablette de la cheminée.
Le gaillard a bien choisi sa place, constate Monsieur Michel. Une partie de la besogne était déjà faite. Il met un genou sur le tapis, regarde par le trou, se relève :
Le volume de ces briques et de ces fragments de plâtre, dit-il en montrant du doigt des décombres qui gisent sur le linoléum du bureau de Monsieur Duchâtel, ne correspond pas au volume de ce qui manque à ce mur. Il poursuit en s'adressant à Madame Peyronnet :
- Ceci prouve donc que votre locataire n'a pas fait tout le travail hier. Il l'avait préparé à l'avance.
Il regarde autour de lui, lève le tablier de la cheminée dans laquelle s'entasse de la poussière, des bouts de cigarettes, quelques fragments de papiers.
- Le fait que nous ne trouvons aucun débris de ce coté atteste d'autre part qu'en homme de précaution, celui que nous nommerons jusqu'à plus ample informé, Gustave Fiquémont, emportait après chaque séance ce qu'il avait réussi à arracher au fond du placard dont il est vraissemblable qu'il refermait la porte soigneusement afin que ses visiteurs ignorassent ses attentions.
Monsieur Michel regarde l'heure à sa montre.
- 12 H 30, dit-il, nous continurons à 3 H. Veuillez vous tenir tous à ma disposition pour ce moment. Puis s'adressant à François Roget :
- courez jusqu'à commissariat et dîtes de ma part à mon secrétaire qu'il envoie ici imédiatement deux agents.

Les agents demandés par Monsieur Michel arrivent.
Le commissaire met l'un en faction devant la porte du bureau de Monsieur Duchâtel, l'autre devant celle du rez-de-chaussée du 21 ; leur donne l'ordre d'arrêter immédiatement toute personne qui tenterait de pénètrer dans un des deux locaux et se retire.

A bientot pour la suite,

Dannie

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MessagePosté le: Mar 30 Déc 2008 3:30 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Chapitre IV page 17 : les fiançailles d'Yvonne



Bon réveillon du nouvel an à tous.

Dannie

Voici la traduction de la page 17 :


Conformément aux ordres que lui a donnés Monsieur Michel, Yvonne Pierrard a télégraphié à Monsieur Duchâtel pour le mettre succinctement au courant du vol, puis lui a adressé une longue note lui fournissant tous les détails, tous les renseignements, tous les indices qui ont pu être recueillis jusqu'ici. La note se termine par une "prière de bien vouloir envoyer d'urgence un inventaire aussi précis, aussi complet que possible de ce que contenait le coffre afin que puisse être établie la liste de ce qui a été dérobé".

Ayant interrogé très minutieusement la secrétaire de l'ingénieur, le père Roget, François et Madame Peyronnet, perquisitionné dans chacun des deux rez-de-chaussée, emporté ce qui a été retrouvé dans le coffre ; le pic, la pince de fer, les quelques fragments de papiers découverts dans la cheminée de Gustave Fiquémont (et qui d'ailleurs ne paraissent en premier examen ne présenter aucun intérêt) le commissaire de police a apposé les scellés sur la porte d'entrée du petit rez-de-chaussée du 21 et sur celle du bureau de Monsieur Duchâtel. Yvonne Pierrard ayant à recevoir le courrier de celui-ci et à y répondre, aura la libre disposition de la pièce où elle travaille d'habitude. Bien entendu, le locataire de Madame Peyronnet, ce Monsieur si correct, si convenable, si poli et d'une élégance si raffinée n'a pas cru devoir répondre rue de Bernes, ni donner de ses nouvelles. Son signalement ou du moins celui que sa concierge a donné de lui, a été envoyé à tous les organes des polices de l'intérieur et des frontières, mais jusqu'ici et bien qu'une semaine se soit écoulée depuis la découverte du forfait, aucun individu correspondant à son signalement n'a été remarqué sur toute l'étendue du territoire.

La mission de Monsieur Duchâtel est terminée et le dossier de l'affaire ainsi que les pièces à conviction ont été transmis à Monsieur Chalard, juge d'instruction dont les investigations commenceront aussitôt après les fêtes du nouvel an. Des quatre témoins dont le magistrat recueillera alors les dépositions, celui qui fut le plus profondément ému par le vol et les circonstances qui l'entourèrent, est certainement Yvonne Pierrard. Elle seule en effet sait l'importance que Monsieur Duchâtel attachait à ses plans, les soins qu'il apportait chaque soir à les serrer lui-même dans le coffre avec les notes et les documents dont il se servait pour son travail. Elle seule se rend compte de la surprise douloureuse qu'a certainement éprouvée l'ingénieur en prenant connaissance du rapport qu'elle lui a envoyé. Bien qu'elle sache parfaitement que le temps écoulé depuis le départ de sa lettre n'est point suffisant pour qu'une réponse lui soit parvenue, elle est nerveuse, inquiète, impatiente surtout d'apprendre comment Monsieur Duchâtel a accueilli la nouvelle et de savoir ce qui fut dérobé dans le coffre.

Une autre chose aussi la trouble et la tourmente, la coïncidence du vol avec le départ de son patron. D'ailleurs n'est-ce vraiment qu'une coïncidence ? Est-ce vraiment par hasard que le malfaiteur a choisi la soirée du vingt decembre de préférence à toutes autres pour faire son coup, ou au contraire n'a-t'il pas précisément, agi ce jour là parce qu'il était instruit du voyage en Egypte de Monsieur Duchâtel. Les coudes sur sa table de travail...
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