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Le roman d'une sténographe. Qui connaît ce manuel ?
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Dannie



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MessagePosté le: Lun 05 Oct 2009 3:40 pm    Sujet du message: Répondre en citant

C'est pas mal pour un début ^ ^
Il manque juste le mot "soudain" sur la première ligne.
Je suis moqueuse...
A les vacances !!!

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MessagePosté le: Lun 05 Oct 2009 4:04 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Mais c'est de la correction en temps réel ! Je suis épaté…
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Dannie



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MessagePosté le: Lun 05 Oct 2009 4:42 pm    Sujet du message: Répondre en citant

On continue la correction en live ^ ^

En fait, rien de méchant, juste qu'au début de la lecture du roman nous avons baptisé le restaurant "chez larue" mais ça pourrait être aussi "chez l'heureux" donc comme c'est pas un restaurant que je connais, je te laisse le libre arbitre.

A la fin, il est marqué qu'il "a pénétré dans ses bureaux du n° 23"

Moi j'aurai fait plus de fautes quand je compare nos deux versions ^ ^

J'ai lu la suite, je la mets en ligne rapidement. Pauvre Yvonne...

Bonne soirée.

Dannie


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MessagePosté le: Lun 05 Oct 2009 4:52 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison : en fait je m'étais dit que j'allais relire les anciennes transcriptions pour retrouver le nom du restaurant… je l'avais oublié ! Et ça m'est sorti de la tête pendant la transcription ! Je redonne donc au restaurant le nom que nous avions choisi au début…et je tremble avec Yvonne !
Bonne journée malgré ce suspense insoutenable !
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Dannie



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MessagePosté le: Mar 06 Oct 2009 8:48 am    Sujet du message: Répondre en citant

Comme promise voici la suite.



Pour le moment il me manque un mot à la ligne 7. "il ne faisait point de différence entre ses deux ???
J'ai pensé stade mais le mot ne s'écrirait pas ainsi.

Bonne lecture

Dannie

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Dernière édition par Dannie le Mar 06 Oct 2009 1:37 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mar 06 Oct 2009 11:35 am    Sujet du message: Répondre en citant

Pour le mot "stade" qui serait tentant, il n'est pas possible. en fait j'avais lu "était" en pensant que le scan avait lié le point avec le trait du "T" mais en zoomant j'ai l'impression que ce n'est pas le cas mais je ne vois pas d'autre lecture pour l'instant.

En tout cas, effectivement, notre pauvre sténographe est dans une bien triste situation…


… à ce vol, à cette mise en scène. Monsieur Duchâtel est riche, très connu, très honoré, quel intérêt aurait-il eu à…
- C'est ce que nous déterminerons plus tard. L'essentiel pour l'instant est d'avoir découvert et démontré sa culpabilité. Pour le reste, nous essaierons d'y [parfaire] ultérieurement.
- Monsieur Duchâtel est innocent, s'écria ardemment Yvonne Pierrard.
Monsieur Chalard se leva à son tour. Il frappa sur sa table avec force.
- Il est coupable et vous êtes sa complice.
Lorsque tout à l'heure le magistrat avait préparé soigneusement les questions qu'il devait poser à la jeune fille et réglé avec minutie tous les détails de la scène qui se déroulait, il avait prévu qu'en s'entendant accuser de complicité dans le vol, la secrétaire de l'ingénieur, prise de panique, se serait abattue à ses pieds en criant "pitié". Or, à sa stupéfaction, celle qu'il considérait déjà comme une inculpée, c'est-à-dire comme une coupable, car à vrai dire il ne faisait pas bien de différence entre ces deux [états], fut secouée d'un grand rire nerveux, persuadée que le magistrat était subitement atteint de démence, elle s'écria :
- La complice de monsieur Duchâtel ! Vraiment, c'est trop drôle !
Et elle continua de rire, de rire si follement qu'elle eut l'impression que jamais elle ne pourrait s'arrêter puis, brusquement, comme si quelque chose s'était passé en elle, elle éclata en sanglots :
- Faites entrer le garde, ordonna le juge en se tournant vers son greffier qui se précipita vers la porte. Le garde parut, salua, s'immobilisa derrière la jeune fille. Monsieur Chalard s'était assis de nouveau. Il fouilla son dossier, y prit la carte qu'Yvonne lui avait fait passer le premier jour qu'elle était venue au Palais de Justice. Il la lui tendit :
- Cette carte est bien la vôtre ? demanda-t-il
- Oui monsieur.
- C'est bien vous qui avez écrit les quelques mots qu'on y peut lire ?
- Oui monsieur.
Il saisit alors la grande feuille blanche qu'il avait si attentivement examinée avant l'arrivée d'Yvonne et sur laquelle était collée un fragment de lettre maculée, irrégulièrement déchirée.
- Et ceci aussi est de votre écriture [?]
Yvonne jeta les yeux sur le document. Elle pâlit, porta les mains à son cœur, éprouva la sensation d'être soudain environnée de brouillard.
- Oui monsieur, balbutia-t-elle.
- Je vous remercie, prononça lentement le juge, eh bien, ce débris de papier couvert d'une écriture que vous venez de reconnaître comme étant la vôtre, a été découvert avec quelques autres dans la cheminée du petit rez-de-chaussée du vingt-et-un de la rue de Berne au cours d'une récente perquisition. Ceci atteste d'une façon indéniable, non seulement que vous étiez en relation avec le locataire de ce rez-de-chaussée, mais encore que vous fûtes sa complice.
Le brouillard qui depuis un instant entourait Yvonne Pierrard s'épaissit. Elle entendit un bruit de cloche lointaine et pour ne pas tomber elle dut se retenir à la table devant laquelle elle était restée debout. Sur un signe que fit le juge, le garde la prit aux épaules, la fit asseoir. De faibles plaintes, de courts sanglots, des mots inarticulés s'échappaient de sa gorge. Deux ou trois fois, elle prononça un nom "Jacques, Jacques".
Penché sur elle, le juge écoutait avidement ce qu'elle disait, essayait de trouver un sens aux sons confus qu'elle exhalait dans son délire. Quand il entendit le nom de Jacques, il le nota à tout hasard, peut-être lui serait-il utile plus tard.
- Les présomptions réunies contre vous sont suffisantes pour que je vous place sous mandat de dépôt dit-il, sans que la malheureuse enfant pût l'entendre. Il tendit au garde une pièce sur laquelle il venait d'écrire quelques mots et, désignant la jeune fille :
- Enlevez-moi "ça", ordonna-t-il.
Le garde municipal emporta plutôt qu'il n'entraîna Yvonne Pierrard hors du cabinet.
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Dernière édition par lepetitstenographe le Mar 06 Oct 2009 1:41 pm; édité 1 fois
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MessagePosté le: Mar 06 Oct 2009 1:21 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as raison le mot "états" va très bien. J'ai repris le scan d'origine et c'est le bon mot. A vouloir enlever le jaune du vieux papier on perd de la lisibilité.

Une seule petite correction à faire, il manque un morceau de texte.

Cette transcription est très intéressante surtout sur le plan orthographique. Que de difficultés !

A bientôt pour la suite avec un nouveau chapitre.

Dannie



Quand il "entendit le nom de Jacques, il le nota à tout hasard, peut-être lui serait-il utile plus tard.
- les présomptions réunies contre vous sont suffisantes pour que je vous place sous mandat de dépôt dit-il sans que la malheureuse enfant pût l'entendre. Il" tendit au garde...

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MessagePosté le: Mar 06 Oct 2009 1:44 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Effectivement, cette page est une bonne révision des conjugaisons et j'espère avoir placé les accents circonflexes où il faut et pas ailleurs… où ai-je oublié un morceau de texte ? J'avais bien écrit celui que tu cites, j'ai juste corrigé le "ne" que j'avais écrit au lieu d'un "le".

A bientôt

Yvon
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MessagePosté le: Mar 06 Oct 2009 1:48 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Oups ! C'est moi qui a louché...

Bon je regarde pour mettre la suite en ligne pour me faire pardonner.

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MessagePosté le: Mar 06 Oct 2009 1:56 pm    Sujet du message: Répondre en citant

aussitôt dit, aussitôt fait ^ ^

Bonne lecture

Dannie



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MessagePosté le: Mar 06 Oct 2009 9:26 pm    Sujet du message: Répondre en citant

De retour de l'opéra, il ne me restait que quelques lignes à transcrire, les voici. J'ai un petit doute dans la phrase : une bataille s’engageait, des corps [s’abattaient/se battaient] dans la poussière, je pense que "s'abattaient" est mieux mais je préfère avoir ton avis.


Accoudé au bastingage du bateau qui devait le ramener en France et qui, dans quelques instants, lèverait l’ancre, monsieur Duchâtel regardait d’un œil amusé crier sur le quai du port d’Alexandrie la foule bigarrée des porteurs qui, vêtus de longues robes blanches, et coiffés de tarbouches rouges, se disputaient avec des cris gutturaux les bagages des passagers. Sur chaque malle, chaque valise, chaque sac, vingt gaillards diversement colorés de peau se précipitaient, ils hurlaient tous ensemble en se montrant les dents comme font les chiens lorsqu’ils vont s’attaquer, se lançaient des regards furieux, se bousculaient, et la scène se terminait toujours de la même façon : une bataille générale s’engageait, des corps s’abattaient dans la poussière… et profitant du désordre, un autre porteur qui s’était tenu à l’écart, n’avait participé ni à la discussion, ni à la mêlée, s’emparait du bagage, le chargeait sur ses épaules, trottinait sur la passerelle et déposait son fardeau sur le pont du bateau puis, avec un rire d’enfant, il tendait la main afin de recevoir la rémunération de sa peine. Selon que la somme qu’on lui remettait était trop faible à son gré, ; égale à ses prétentions ou supérieure à ses espoirs, il regardait sa paume d’un air dégoûté et crachait par terre, portait la main à son cœur, à ses lèvres, à son front ou baisait celle du client qui, généralement, paraissait peu sensible à cette politesse orientale.
- C’est l’éternelle histoire, murmura monsieur Duchâtel, ainsi, pendant que nous nous battions, d’avisés citoyens qui n’avaient point pris part à la mêlée faisaient leur petite affaire.
L’ingénieur entendit des cris stridents s’élever dans la foule, il tourna la tête et aperçut un négrillon minuscule qui, portant un gros paquet de journaux sur la tête, passait en galopant entre les groupes, sautait par dessus les obstacles. Sans cesser de glapir il atteignit la passerelle de planches, la franchit en trois bonds et bientôt apparut sur le pont des premières classes.
- - Journaux de Paris, hurla-t-il.
N’interrompant sa course que pour remettre ses papiers imprimés aux passagers qui l’appelaient et… pour empocher l’argent ! L’ingénieur le héla, choisit quelques feuilles et, bien qu’il n’éprouva pas une très grande hâte à les lire puisque, arrivé à Alexandrie le matin à bord d’un bateau ayant quitté Marseille six jours auparavant, ils apportaient des nouvelles vieilles d’une semaine. Il s’assit sur un banc pour y jeter les yeux, d’une main nonchalante, il en déplia plusieurs, lut çà et là quelques informations que les agences télégraphiques n’avaient pas transmises aux journaux égyptiens de langue française. Il poursuivait l’examen superficiel des feuilles lorsque, saisissant l’une de celles qu’il n’avait pas encore ouverte et qui se trouvait à sa droite sur le banc, ses regards se portèrent sur un titre composé en énormes caractères qui sur deux colonnes s’étalait à la première page « L’affaire de la rue de Berne : un coup de théâtre s’est produit hier ». C’était l’article qu’on a lu plus haut, l’article contenant le récit fait par le chauffeur de taxi Pignot qui s’était présenté au bureau du juge d’instruction
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Dernière édition par lepetitstenographe le Mer 07 Oct 2009 3:43 pm; édité 4 fois
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MessagePosté le: Mer 07 Oct 2009 9:15 am    Sujet du message: Répondre en citant

Tu as dansé hier ou tu es allé voir un spectacle ? J'espère que tu as passé une bonne soirée même si après tu étais fatigué.
Pour la traduction, il manque du texte et cette fois j'ai regardé à deux fois ^ ^

Je suis de ton avis pour "s'abattaient" c'est pas mal.

Sinon, ligne 3 : je pense que la seconde finale détachée fait générale ce qui donne "bataille générale"

ligne 7 et 8, il manque :
"le chargeait" sur ses épaules, trottinait sur "la passerelle et déposait son fardeau" sur le pont du bateau.

Sinon, à la fin il y a une faute de frappe à "Paris"
- Journaux de Paris, hurla-t-il.

A bientôt pour la suite et bon mercredi.

Dannie


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MessagePosté le: Mer 07 Oct 2009 3:47 pm    Sujet du message: Répondre en citant

Hier, je suis allé voir Orphée et Eurydice à l'opéra, qui est malheureusement la salle la plus inconfortable de Rennes et ou la chaleur estourbit complètement les spectateurs… toutefois je dois confesser que mes erreurs ont été faites avant le spectacle…
En tout cas, c'était une page sur un ton qui ne serait plus employé aujourd'hui…
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Dernière édition par lepetitstenographe le Jeu 08 Oct 2009 10:45 am; édité 1 fois
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MessagePosté le: Jeu 08 Oct 2009 10:25 am    Sujet du message: Répondre en citant

L'essentiel c'est que le spectacle t'ait plu et que la chaleur ne t'ait pas endormi avant la fin ^ ^

Pour la traduction, tu as raison. Elle devient de plus en plus difficile autant en vocabulaire qu'en orthographe qui ont toujours été mes points faibles. Heureusement qu'ils existent des dictionnaires sur internet et que tu es là aussi, ça aide beaucoup.

Voici la suite :




A bientôt.

Dannie



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MessagePosté le: Jeu 08 Oct 2009 10:54 am    Sujet du message: Répondre en citant

Je vais essayer d'être très attentif cette fois, d'autant que le suspense monte… décidément, ce roman est plus palpitant que l'histoire de Janot le sténographe !

… l'ingénieur en prit avidement connaissance. Bien qu'il fût robuste, parfaitement équilibré et se flattait de toujours commander à ses nerfs, cette lecture l'agita profondément. Il éprouvait un sentiment complexe où entrait de la colère, du mépris et un peu de pitié à l'égard de ceux qui avaient été assez naïfs pour croire à cette histoire effarante. Il éprouvait aussi de la honte car il se rendait parfaitement compte de l'émotion que cet article avait dû soulever dans Paris. Evidemment, les gens qui le connaissaient bien, ses amis, ses confères avaient fait bon marché de ces insinuations plus ridicules encore que perfides. Mais comme tous les hommes d'action, surtout lorsque le succès a couronné leurs efforts, il avait des rivaux, des ennemis. Ceux-là devaient se réjouir afin d'ajouter créance au grotesque récit, l'enrichir même au cours des conversations de détails de leur crû. Et puis il y avait la foule immense, la foule anonyme dont à vrai dire, l'ingénieur se moquait mais aux yeux de qui il lui était néanmoins pénible d'avoir figure de voleur et de traitre. Il ramassa ses journaux, les mit brusquement dans la poche de son veston de voyage et commença d'arpenter fébrilement le pont. Il s'aperçut alors seulement que le bateau ayant appareillé glissait vers la haute mer. Avide d'autres détails, il descendit à sa cabine, étala les journaux sur sa couchette et, méthodiquement, parcourut les colonnes de chacun d'eux. Enfin, il réussit à découvrir le premier communiqué de monsieur Chalard mais ce document ne lui apporta rien qu'il ne sût déjà. Ce n'était point des renseignements antérieurs mais postérieurs au récit du chauffeur qu'il désirait connaître. Il jeta les journaux sur un fauteuil, sortit de la cabine, demanda le bureau de la TSF, s'y rendit et expédia un message ainsi conçu "Yvonne Pierrard, vingt-trois rue de Berne, Paris. Viens prendre connaissance journaux publiant récit extravagant chauffeur qui soir vingt décembre conduit de place Madeleine à coin rue de Berne et Pétrograd stop. Absolument faux, stop. Dément formellement, stop. Débarquerai dans six jours Marseille et rentrerai immédiatement Paris où irai voir juge afin détruire ridicule et misérable légende, stop. Obtenez publication présente par presse, stop. Envoyez-moi à bord par sans fil nouvelles détaillées de ce qui se passe depuis publication ces dits récits, stop. Remerciements et amitié. Duchâtel."
Quand il eut remis son texte à l'employé(e) chargé(e) de la transmettre, il calcula que sa secrétaire recevrait ce message le lendemain matin et qu'il pourrait par conséquent avoir une réponse dans la soirée, dans la nuit au plus tard. Cette certitude le calma un peu et il remonta sur le pont où il repris plus paisiblement se marche jusqu'à l'heure du dîner. Or la journée et la nuit du lendemain et tous les autres jours et toutes les autres nuits qui suivirent jusqu'à l'arrivée à Marseille se passèrent sans qu'il reçût de réponse à son message. A mesure que les heures s'écoulaient, à mesure que le bateau s'éloignait des côtes d'Afrique pour se rapprocher de celles d'Europe, le calme que l'ingénieur avait réussi à recouvrer l'abandonnait. L'ignorance dans laquelle il se trouvait l'énervait et l'irritait, et surtout il ne comprenait pas pourquoi Yvonne Pierrard, toujours si exacte, scrupuleusement attachée à faire son travail et si dévouée, n'avait pas répondu à l'appel qu'elle avait reçu. Que faisait-elle ? Que lui était-il arrivé ? Il fallait un motif grave pour qu'elle eût gardé le silence
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